DE L’AVIS DE SERGUEI LAVROV, LA RUSSIE N’A JAMAIS MIS LA POLITIQUE EN RÉLATION AVEC LES PROBLÈMES DE COLLABORATION

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La Russie n’a jamais mis et ne met pas la le problème politique : reconnaissance de
La Russie n’a jamais mis et ne met pas la le problème politique : reconnaissance de l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, en rélation avec les problèmes de collaboration avec la Biélorussie, a déclaré Serguei Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Russie, à l’issue de l’entrevue avec son homologue biélorusse Serguei Martynov.
Les relations entre Moscou et Minsk se sont compliquées après les déclarations dures du président biélorusse Aleksandre Loukachenko, au sujet de la Russie. Le quotidien russe « Izvestia » a publié vendredi dernier l’interview du président biélorusse. Il a accusé la Russie d’avoir mis le problème du crédit de 2 milliards de dollars en relation avec la reconnaissance par Minsk de L’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud. La Russie a proposé de créditer en roubles la dernière tranche égale à ½ milliards de dollars, mais Loukachenko a rejeté cette offre. Après quoi, on s’est douté à Moscou de la solvabilité de Minsk, tout en soulignant que la Russie aidera la Biélorussie quelques soient les événements dans l’économie globale. Le cabinet des ministres de la Biélorussie a été le témoin des propos scandaleux de son président : « Si ça ne marche pas en Russie, il ne faut pas s’incliner, chialer, pleurer, il faut tenter la chance dans une autre partie de la planète », a déclaré Aleksandre Loukachenko. Il parait que l’Occident qui a appelé le leader biélorusse le dernier dictateur de l’Europe, paie de retour.
La Biélorussie a fait le premier pas pour s’approcher de l’Europe, il y quelques mois, après avoir rouvert le bureau de l’OSCE. L’UE a suspendu temporairement l’interdiction pour Loukachenko d’entrer dans les pays de l’UE. Il a poursuivi par le truchement d’Israel ses contacts avec l’Occident et, avant tout, avec les USA. Son adhésion au projet de l’UE « Partenariat oriental », ce que Bruxelles a mis en relation avec son refus de reconnaître l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, a été une nouvelle tentative de la faire tourner à 180 degrés.
« Moscou n’a entendu aucune réaction contre ces déclarations des Européens qui ressemblaient aux menaces, a commenté Serguei Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Russie. « Alors que nous n’avons jamais demandé personne de reconnaître l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud » a-t-il souligné.
Nous n’avons jamais mis la reconnaissance par Minsk de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud en relation avec la collaboration entre nos deux Etats. Ce sont d’autres qui l’ont fait d’une manière publique et dure. Je suis convaincu que nos deux pays doivent agir comme des alliés et des partenaires, ne pas céder aux émotions et à la conjoncture et travailler ensemble dans les intérêts de nos deux peuples frères, a déclaré S. Lavrov


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