"C'est seulement dans ce cas, estime la ministre russe de l'Agriculture, qu'on peut garantir la qualité du blé fourni et le respect des engagements face à des partenaires étrangers, ainsi qu'assurer des prix acceptables", stipule le document.
Le 13 mai dernier, le parquet général d'Egypte avait saisi tout le blé en provenance de Russie. Cette décision avait été motivée par des plaintes de certains députés égyptiens mettant en cause la qualité du blé russe. La vérification à laquelle avait procédé le ministère égyptien de la Santé a établi que le blé russe était conforme à tous les critères, et quelques jours plus tard la saisie frappant 56.000 tonnes de blé avait été levée, alors que les autres 52.000 tonnes restaient saisies.
Néanmoins, le procureur général égyptien Abdel Meguid Mahmoud a chargé dimanche dernier la compagnie importatrice de sortir du pays un lot de blé acheté à la Russie et d'en rembourser le prix à l'Etat. Il s'agit notamment d'une cargaison de quelque 52.500 tonnes de blé d'un coût de 9,6 millions de dollars qui serait "impropre à la consommation".
Selon l'agence MENA, les résultats de la vérification du parquet égyptien se distinguent des conclusions de ministère de la Santé en ce qui concerne les normes de teneur d'une cargaison de blé en impuretés, insectes et métaux lourds.
L'enquête sur l'incident avec le blé russe en Egypte se poursuit.
