"La crise a beaucoup renforcé les positions des partis nationalistes et s'est
répercutée sur un taux d'abstention record", a expliqué le sénateur dans un entretien à RIA Novosti.
Selon M.Marguelov, de nombreux Européens croient au succès de la lutte anticrise au niveau des économies et des gouvernements nationaux, ce qui porte un coup dur aux processus d'intégration et renforce les positions des isolationnistes. Parallèlement, non seulement la droite mais la gauche traditionnelle, dont les socialistes, perdent leur audience populaire.
Les tendances qui se révèlent sont peu rassurantes, a estimé le sénateur. Si la crise perdure, de nombreuses forces aujourd'hui au pouvoir, en perte de vitesse, pourraient céder leur place sur l'avant-scène politique aux paris "qui ne parviendront jamais au succès dans les conditions de stabilité".
"Je ne veux pas jouer les cassandre mais de telles tendances ont déjà été observées dans les années 1930 et leur résultat est connu", a indiqué M.Marguelov.
Les 27 pays de l'UE comptent 375 millions d'électeurs. Le Parlement européen est l'unique institution dont les représentants - 736 députés - sont élus par les Européens en direct.