Auparavant, le ministre brésilien de la Défense Nelson Jobim avait annoncé que l'enquête sur les circonstances du crash de l'A330 dans l'Atlantique relevait de la compétence du gouvernement français.
Malgré les déclarations des autorités brésiliennes sur la découverte de débris appartenant probablement à l'A330-200 recherché, pas un seul fragment n'a encore pu être mis à la disposition des enquêteurs français.
Selon la Marine brésilienne, le mauvais temps empêche le navire de patrouille brésilien Grajau de se trouver comme prévu mercredi matin dans le secteur de recherches, son arrivée étant reportée à la soirée.
Parti dimanche soir de Rio de Janeiro, l'Airbus A-330-200 transportant 216 passagers et 12 navigants devait se poser à l'aéroport parisien Roissy-Charles de Gaulle à 11h15 heure locale. L'avion a disparu des écrans radars trois heures et demie après le décollage.
Mardi, l'Armée de l'air brésilienne a annoncé avoir découvert à 650km au nord-est de l'archipel de Fernando de Noronha, des débris, dont des fauteuils pouvant provenir de l'avion.
