Ces informations préliminaires sont encore à vérifier, a indiqué le porte-parole devant les journalistes.
"Il est probable que des Russes se trouvent à bord de l'appareil", a déclaré lundi le consul de Russie en France Alexeï Labetski avant d'ajouter qu'Air France et le service de la frontière brésilien étaient "en train de vérifier les listes des passagers" du vol AF447.
Parti dimanche de Rio de Janeiro, à 22h03 GMT, l'Airbus A330 devait se poser à l'aéroport Roissy de Paris à 09h10 GMT. Selon un communiqué d'Air France, il transportait 61 Français, 58 Brésiliens, 26 Allemands, 9 Italiens, 9 Chinois, 6 Suisses, 5 Britanniques, 5 Libanais, 4 Hongrois, 3 Irlandais, 3 Norvégiens, 3 Slovaques, 2 Américains, 2 Espagnols, 2 Marocains, 2 Polonais, un Sud-africain, un Argentin, un Autrichien, un Belge, un Canadien, un Croate, un Danois, un Estonien, un Gambien, un Islandais, un Néerlandais, un Philippin, un Roumain, un Suédois et un Turc.
Un message automatique a été reçu à 4h14 GMT indiquant une panne de circuit électrique à bord de l'appareil. Les contrôles aériens brésilien, africain, espagnol et français ont tenté en vain d'établir le contact avec le vol AF447. Selon Air France, l'avion a traversé la zone de turbulences violentes et l'appareil aurait été foudroyé.
Trois navires de guerre brésiliens se sont joints lundi soir aux trois avions et plusieurs équipes de sauveteurs qui mènent des travaux de recherche dans l'océan Atlantique. Vu les derniers contacts radio et les réserves de kérosène de l'appareil au moment de sa disparition, les recherches sont réalisées sur une zone immense: de l'archipel Fernando de Noronha, à 350 km au nord-est des côtes brésiliennes, jusqu'aux îles du Cap-Vert, à 500 kilomètres à l'ouest du Sénégal.