"Si nos voisins, et tout particulièrement la Russie, sont disposés à coopérer, ma réaction sera réciproque. Il est nécessaire de baser les relations sur les principes d'un respect mutuel et d'une coopération équilibrée, sans transiger sur les valeurs lituaniennes et en évitant une rhétorique irritante", a indiqué la première femme présidente de Lituanie.
Elle a espéré que l'Union européenne ne laisserait pas Vilnius seule face à la Russie dans la question des livraisons d'hydrocarbures, en insistant sur la nécessité d'élaborer une position européenne unique dans ce domaine.
"Nous voudrions que l'UE parle d'une seule voix de son approvisionnement énergétique", a souligné Mme Grybauskaite.
Economiste de formation, elle avait occupé des postes de responsabilité dans son pays avant d'être déléguée à la Commission européenne et de devenir commissaire au budget, fonction qu'elle continuera d'exercer d'ici le 12 juillet, jour de son investiture au poste de présidente de Lituanie.
