"Le président mongol élu oeuvrera avant tout pour le bien de son pays", a indiqué M.Kirienko commentant la victoire du candidat de l'opposition Tsakhiagiin Elbegdorj à la présidentielle mongole de dimanche dernier.
"Cette coopération profite à la Russie, sinon nous ne le ferions pas, et à la Mongolie", a souligné le responsable.
Les deux pays s'apprêtent à signer un accord sur la coopération dans le nucléaire civil entre le groupe russe (Rosatom) et la Direction mongole pour l'industrie nucléaire. Le document donnera naissance à une coentreprise d'exploitation des gisements d'uranium en Mongolie, en Russie et dans des pays tiers, avait annoncé plus tôt M.Kirienko. L'accord ad hoc devrait être signé d'ici quelques semaines, selon le premier ministre russe Vladimir Poutine qui a évoqué cette question lors de sa visite à Oulan-Bator à la mi-mai.
D'après les spécialistes, les réserves estimées d'uranium naturel en Mongolie pourraient atteindre 1,5 million de tonnes, ce qui place ce pays au quatrième rang mondial. La Russie a une grande expérience d'exploitation des gisements d'uranium et maitrise le cycle complet du combustible nucléaire.