Les habitants de Russie utilisent moins les cartes bancaires. D’après les données fournies récemment par la Banque centrale, la circulation des cartes émises par les banques russes a baissé de près de 20% depuis le début de l’année. Pour les cartes salaires la baisse est encore plus importante. Selon le journal « Novye Izvestia », cela traduit l’ampleur de l’économie parallèle.
Une telle baisse de circulation a été enregistrée par le passé également et les experts l’attribuaient au facteur saisonnier. Les primes versées sur les cartes de la classe moyenne en prévision des fêtes du Nouvel An et de Noël ont été retirés activement. Ensuite la circulation était en baisse qui ne dépassait pas auparavant 5 -6%.
Les gens utilisent moins souvent les cartes pour rembourser les marchandises et les services parce qu’ils en consomment moins. La perte de travail, la baisse des revenus, le choix des magasins moins chers entraînent la baisse de la circulation des cartes. « En 1998, rappelle le directeur de l’Institut bancaire de l’Ecole supérieure d’économie Vassili Solodkov, les banques ont bloqué en premier lieu les opérations avec les cartes bancaires. Les habitants ont tiré les enseignements et préfèrent les espèces.
Une telle baisse de circulation a été enregistrée par le passé également et les experts l’attribuaient au facteur saisonnier. Les primes versées sur les cartes de la classe moyenne en prévision des fêtes du Nouvel An et de Noël ont été retirés activement. Ensuite la circulation était en baisse qui ne dépassait pas auparavant 5 -6%.
Les gens utilisent moins souvent les cartes pour rembourser les marchandises et les services parce qu’ils en consomment moins. La perte de travail, la baisse des revenus, le choix des magasins moins chers entraînent la baisse de la circulation des cartes. « En 1998, rappelle le directeur de l’Institut bancaire de l’Ecole supérieure d’économie Vassili Solodkov, les banques ont bloqué en premier lieu les opérations avec les cartes bancaires. Les habitants ont tiré les enseignements et préfèrent les espèces.
Il n’y a pas beaucoup d’utilisateurs actifs de cartes en Russie alors que les projets salariaux embrassent une grande partie des habitants du pays. Selon la Banque centrale, 97% de la baisse reviennent pour la part des opérations en espèces. Nos cartes sont mal protégées et c’est là le problème essentiel, estiment les experts.
Elena Matrossova, directeur du Centre d’études macro-économiques « Younicon », ne partage pas cette opinion. « Quoi qu’il en soit, le renonciation graduelle aux espèces est une condition normale et inévitable dans une société évoluée, a déclaré Elena Matrossova dans une interview accordée au journal « Novyé Izvestia ». On nous a imposé les cartes de banque, nous y sommes habitués difficilement et pendant longtemps mais ce n’est qu’ainsi qu’il est possible de contrôler les flux monétaires, de lutter contre le blanchiment des bénéfices criminels et les salaires parallèles. Un tel système s’avère à cent pour cent efficace dans les pays évolués. A mon avis, les habitants de Russie ne déclinent pas les cartes de banque. Tout simplement ils ont moins d’argent ».
Le professeur de l’Ecole supérieure d’économie Mikhaïl Berguer commente l’article publié dans le journal « Novye Izvestia » :
Je vais évoquer plusieurs hypothèses. Les services aux particuliers ont refusé d’accepter les cartes de banque. Je sais par expérience que les salons de coiffure ne le font pas jusqu’à présent.
Cela provient, à mon avis, de la crise. Les règlements en espèces permettent d’optimiser les impôts. Qui plus est, les salaires sont en baisse et même ceux qui ont conservé leurs revenus se montrent plus économes. Les habitants de Russie sont plus prudents à l’égard des liquidités sur leurs comptes. Ils ne sont pas sûrs de l’avenir. De ce fait, les épargnes : ne fut-ce que plusieurs mille sur la carte ont pour eux une grande importance. Les touristes russes dépensent moins à l’étranger. C’est ce que j’estime nécessaire de dire à ce sujet.
Nous passons le micro au conseiller du président du Conseil de la Fédération Nikolaï Medvedev :
Nous abandonnons peu à peu les schémas parallèles qui subsistent, néanmoins, en période de crise. Les schémas parallèles ont existé auparavant, on a essayé de réunir les conditions pour mettre fin à ce genre d’économie. Aujourd’hui beaucoup de gens cèdent à la tentation de réduire les dépenses au minimum.
Elena Matrossova, directeur du Centre d’études macro-économiques « Younicon », ne partage pas cette opinion. « Quoi qu’il en soit, le renonciation graduelle aux espèces est une condition normale et inévitable dans une société évoluée, a déclaré Elena Matrossova dans une interview accordée au journal « Novyé Izvestia ». On nous a imposé les cartes de banque, nous y sommes habitués difficilement et pendant longtemps mais ce n’est qu’ainsi qu’il est possible de contrôler les flux monétaires, de lutter contre le blanchiment des bénéfices criminels et les salaires parallèles. Un tel système s’avère à cent pour cent efficace dans les pays évolués. A mon avis, les habitants de Russie ne déclinent pas les cartes de banque. Tout simplement ils ont moins d’argent ».
Le professeur de l’Ecole supérieure d’économie Mikhaïl Berguer commente l’article publié dans le journal « Novye Izvestia » :
Je vais évoquer plusieurs hypothèses. Les services aux particuliers ont refusé d’accepter les cartes de banque. Je sais par expérience que les salons de coiffure ne le font pas jusqu’à présent.
Cela provient, à mon avis, de la crise. Les règlements en espèces permettent d’optimiser les impôts. Qui plus est, les salaires sont en baisse et même ceux qui ont conservé leurs revenus se montrent plus économes. Les habitants de Russie sont plus prudents à l’égard des liquidités sur leurs comptes. Ils ne sont pas sûrs de l’avenir. De ce fait, les épargnes : ne fut-ce que plusieurs mille sur la carte ont pour eux une grande importance. Les touristes russes dépensent moins à l’étranger. C’est ce que j’estime nécessaire de dire à ce sujet.
Nous passons le micro au conseiller du président du Conseil de la Fédération Nikolaï Medvedev :
Nous abandonnons peu à peu les schémas parallèles qui subsistent, néanmoins, en période de crise. Les schémas parallèles ont existé auparavant, on a essayé de réunir les conditions pour mettre fin à ce genre d’économie. Aujourd’hui beaucoup de gens cèdent à la tentation de réduire les dépenses au minimum.
