LE TRAITE SUR LE NON EMPLOI DE LA FORCE EST LA SEULE GARANTIE DE PAIX AU CAUCASE

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-En armant la Géorgie, l’Occident crée les conditions permettant de réanimer les desseins agressifs de Tbilissi.
-En armant la Géorgie, l’Occident crée les conditions permettant de réanimer les desseins agressifs de Tbilissi. La Russie a appelé les participants des consultations de Genève de mettre un terme à la remilitarisation du régime de Saakachvili, a déclaré le vice-ministre russe des AE Grigori Karassine à l’issue du nouveau round des consultations.
-Le round actuel des consultations peut mettre à son actif la participation sur un pied d’égalité des délégations d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie. Avant ce droit était refusé à Tskhinvali et Soukhoumi tant par la Géorgie que par les États-Unis et les organisations européennes.
Les échanges de vues sur les questions liées à la sécurité et à la stabilité dans la région étaient très intenses et prenaient parfois une allure vive, — a noté Karassine. La délégation russe insistait comme avant sur la nécessité de conclure au plus vite un accord sur le non emploi de la force entre la Géorgie et l’Ossétie du Sud et entre la Géorgie et l’Abkhazie. C’est la seule garantie de non répétition des événements d’août 2008, — a fait ressortir le diplomate russe de haut rang.
Peut-on espérer que Tbilissi acceptera un jour un document semblable ? A cette question répond l’expert de l’Institut des études politiques et militaires Serguei Markedonov.
-Pour tout vous dire, je ne crois pas que la Géorgie signe un jour ce genre de document. Je pense que maintenant, après la guerre des 5 jours, la signature de ce document par la Géorgie équivaudrait du point de vue de la classe politicienne géorgienne à reconnaître dans une certaine mesure la responsabilité dans les événements du mois d’août et à reconnaître aussi les réalités nouvelles qui se sont créées dans le Caucase. Il y a aussi des considérations de politique intérieure. En effet, l’opposition que critique le président depuis des mois aura un argument de plus à sa disposition comme quoi Saakachvili pratiquerait la démission nationale.
En même temps, pense l’expert, il serait faux de croire que le problème de la Géorgie serait réductible à la personnalité de Mikhael Saakachvili et estime que la même ligne politique avec quelques variations de peu d’importance serait appliquée sous un autre président également.
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