Le président Medevedev a appelé la Norvège à coordonner les positions sur les questions de mise en valeur de l’Arctique. Ce thème a été au centre des discussions lors de la rencontre du chef d’État russe et du premier ministre norvégien Iens Stoltenberg venu à Moscou en visite de travail. Les autres volets des négociations sont la stabilité en Europe et l’énergie, Voici ce qu’a dit Dmitri Medevedev avant le début des consultations:
-Nos deux pays sont en partie situés dans l’Arctique et le développement de toute cette région dépend de la coordination de nos positions. Je pense que c’est aussi une orientation importante de notre coopération.
-Moscou se félicite de la dynamique de l’évolution du partenariat russo-norvégien sur l’ensemble des relations bilatérales qu’il s’agisse du commerce, de l’énergie ou des investissements. En 2008 les échanges entre la Russie et la Norvège ont accusé une augmentation de 45%. Il s’agit de préserver cette croissance dans le contexte de la crise.
La Norvège vient en troisième position dans le monde pour l’exportation du pétrole brut après l’Arabie Saoudite et la Russie. Elle couvre plus de 20% des besoins d’Europe Occidentale en gaz et ne le cède qu’à la Russie. Le dialogue énergétique de ces deux grands exportateurs de pétrole a stimulé la création des formats nouveaux et notamment la disposition de la Russie et de la Norvège à réaliser en commun les travaux d’évaluation des réserves d’hydrocarbures en Arctique et à créer les technologies permettant leur récupération.
-Nos deux pays sont en partie situés dans l’Arctique et le développement de toute cette région dépend de la coordination de nos positions. Je pense que c’est aussi une orientation importante de notre coopération.
-Moscou se félicite de la dynamique de l’évolution du partenariat russo-norvégien sur l’ensemble des relations bilatérales qu’il s’agisse du commerce, de l’énergie ou des investissements. En 2008 les échanges entre la Russie et la Norvège ont accusé une augmentation de 45%. Il s’agit de préserver cette croissance dans le contexte de la crise.
La Norvège vient en troisième position dans le monde pour l’exportation du pétrole brut après l’Arabie Saoudite et la Russie. Elle couvre plus de 20% des besoins d’Europe Occidentale en gaz et ne le cède qu’à la Russie. Le dialogue énergétique de ces deux grands exportateurs de pétrole a stimulé la création des formats nouveaux et notamment la disposition de la Russie et de la Norvège à réaliser en commun les travaux d’évaluation des réserves d’hydrocarbures en Arctique et à créer les technologies permettant leur récupération.
La sécurité européenne est un autre volet des consultations russo-norvégiennes. C’est un sujet d’actualités surtout à la veille du sommet « Russie-UE à Khabarovsk ». Le sommet discutera de l’initiative russe de préparation d’un traité de sécurité européenne couvrant l’espace allant de Vancouver à Vladivostok. Le nouveau document s’inscrit dans le prolongement des accords d’Helsinki de 1975. Moscou estime qu’on devrait y inclure les principes de base du développement des régimes de contrôle sur les armements, les mesures de renforcement de confiance, de réserve et de proportionnalité raisonnable dans le domaine militaire. Le soutien de l’initiative russe par son voisin du nord est appelé à jouer un grand rôle.