Le numéro deux de Gazprom, Alexandre Medvedev, a déjà annoncé mardi que le français GDF Suez entrerait "avant la fin de l'été" dans le capital de l'opérateur du projet de chantier du gazoduc.
Selon M.Dauger, il existe un accord de principe en vertu duquel GDG Suez y détiendra une participation à hauteur de la société néerlandaise Gasunie dont la part s'élève à 9%.
L'opérateur du projet est la société Nord Stream AG enregistrée en Suisse et détenue à 51% par Gazprom, à 20% par chacune des sociétés allemandes Wintershall Holding et E.ON Ruhrgas et à 9% par Gasunie.
La France, a poursuivi M.Dauger, est un des principaux consommateurs de gaz russe. Selon lui, la participation française au projet de gazoduc est la preuve de la volonté de raffermir les rapports avec la Russie, du moins dans la sphère gazière.
Nord Stream est un itinéraire foncièrement nouveau pour l'exportation de gaz russe vers l'Europe (avant tout vers les marchés allemand, britannique, néerlandais, français et danois), qui contournera les pays de transit traditionnels. Il reliera Vyborg (Russie) et Greifswald (Allemagne) par la mer Baltique.
Sa première conduite, longue de 1.200 km et d'une capacité annuelle de 27,5 milliards de mètres cubes, devait initialement entrer en exploitation en 2011 (la deuxième conduite, prête d'ici 2012, permettra de doubler les quantités transportées, à 55 milliards de mètres cubes).
