L'avocat et membre de la Chambre civile de la Fédération de Russie Anatoli Koutcherena a déclaré mardi qu'Irina Belenkaïa, accusée du rapt de sa fille Elise, devait être extradée sous dix jours.
J'espère de les autorités hongroises feront preuve de souplesse lors de l'extradition d'Irina, a confié M.André à RIA Novosti.
Le père d'Elise a noté que le sort ultérieur d'Irina Belenkaïa dépendait en grande partie de sa franchise face à la justice française et de l'aveu de sa propre responsabilité pour ses "agissement stupides".
M.André pense que c'est la seule manière pour elle de bénéficier de l'indulgence du tribunal.
Le père d'Elise est disposé à aider Irina Belenkaïa dans l'intérêt de leur fille, mais par ailleurs, en renonçant à ester en justice contre Irina, il suppose qu'il ne pourra pas influer sur le cours de la justice.
Je vais cesser d'être partie civile, je vais perdre tout accès au dossier de l'instruction et il sera plus difficile pour moi d'aider Irina, a dit Jean-Michel André avant de juger que l'accord à l'amiable sur le destin futur de la petite que les parents avaient convenu de conclure n'influerait que peu sur les problèmes d'Irina avec la Justice.
Les autorités françaises ont lancé le 23 mars un mandat d'arrêt international par le biais d'Interpol. Dans la nuit du 13 avril Irina Belenkaïa a été interpelée en compagnie de sa fille à la frontière entre la Hongrie et l'Ukraine, après quoi Elise a été remise à son père et la mère a été déférée devant la justice hongroise.
