"Cela (signature du Traité) ne peut avoir lieu que s'il est conforme aux intérêts nationaux de la Fédération de Russie", a expliqué le premier ministre devant les journalistes.
La Déclaration conjointe de l'URSS et du Japon du 19 octobre 1956 mit fin à l'état de guerre entre les deux pays mais le traité de paix ne fut pas signé suite à des divergences sur la délimitation frontalière d'après-guerre.
La pomme de discorde est constituée par les îles Kouriles, qui ont été rattachées à l'URSS conformément à des accords internationaux.
Le Japon revendique les Kouriles du Sud (Kounachir, Itouroup et autres), se référant au Traité commercial et frontalier de 1855, document qui reconnaît ces îles comme japonaises. Cette revendication est avancée par Tokyo à titre de préalable à la conclusion du traité de paix avec la Russie.