"La question de la reconnaissance ou de la non-reconnaissance des deux républiques caucasiennes ne fait pas partie de notre dialogue avec la Biélorussie. La position de l'Union européenne sur la question de la reconnaissance de ces Etats est largement connue: nous ne les reconnaissons pas. Mais nous estimons que la décision sur cette question doit être prise par le pouvoir biélorusse et le peuple biélorusse", a expliqué le diplomate.
Pourtant, selon lui, le fait que Minsk n'a toujours pas reconnu l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud est rassurant.
D'après le chef de la mission de l'UE, l'attitude de la Biélorussie envers le statut des deux républiques caucasiennes jouerait un rôle plus capital si ce pays était en cours d'intégration dans les structures de l'Union. "Mais la Biélorussie ne s'est pas encore déterminée quant à son choix, alors que Bruxelles n'insiste pas sur l'intégration de la Biélorussie dans l'Union européenne", a-t-il expliqué.
Les présidents abkhaz et sud-ossète avaient saisi le parlement biélorusse pour le demander de reconnaître l'indépendance de Soukhoum et de Tskhinval.
Les parlementaires biélorusses ne sont pas pressés de répondre. La question n'a pas été portée à l'agenda de la session de printemps du parlement qui a commencé le 2 mars.
Selon l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, les pays de l'UE insistent sur l'impossibilité d'une telle démarche par la Biélorussie.
