Fin avril, la direction de l'Alliance atlantique a pris la décision de retirer l'accréditation diplomatique de deux employés de la mission russe auprès de l'OTAN à Bruxelles accusés d'être impliqués dans une affaire d'espionnage. Ils seraient liés à Hermann Simm, un haut fonctionnaire estonien condamné à douze ans de prison pour avoir transmis des documents secrets à Moscou, dont certains hautement sensibles pour la sécurité de l'Alliance.
Mercredi, Moscou a annoncé avoir retiré l'accréditation de deux diplomates canadiens qui travaillaient au Bureau d'information de l'OTAN.
"Selon la pratique existante, les diplomates dont l'accréditation est annulée se voient accorder un temps appelé "période raisonnable", soit près d'une semaine, pour préparer leur départ", a expliqué la source.