"La situation dans les zones attenantes à l'Ossétie du Sud et à l'Abkhazie reste instable. La présence de l'armée et de la police géorgiennes ne cesse d'augmenter... Malgré la présence d'observateurs de l'Union européenne (UE), la partie géorgienne se livre régulièrement à des provocations", a indiqué le diplomate, citant à titre d'exemple le pilonnage du village sud-ossète d'Otrev depuis le territoire géorgien le 22 avril dernier.
Selon M.Tchourkine, dans les régions de la Géorgie adjacentes de l'Ossétie du Sud, "des armes lourdes, des blindés et des canons d'artilleries sont déployés", et au total 2.500 militaires sont concentrés, ainsi que 35 postes permanents et mobiles. Par ailleurs, la Géorgie ne cesse de "renforcer l'infrastructure de ces positions", a-t-il ajouté.
"La situation imprévisible dans les zones limitrophes de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie demande des mesures supplémentaires de stabilisation et de garantie de la suprématie du droit", a poursuivi l'ambassadeur.
Il a une nouvelle fois exhorté à la signature d'un accord juridiquement contraignant de non-recours à la force dans la région.
M.Tchourkine qui est depuis début mai président en exercice du Conseil de sécurité de l'ONU a annoncé avoir envoyé une lettre au secrétaire général de l'ONU pour l'informer de la signature d'un accord entre la Russie et l'Abkhazie et la Russie et l'Ossétie du Sud sur la protection conjointe des frontières.