Auparavant on avait appris qu'en automne 2008 la Russie avait obtenu des services spéciaux des renseignements sur les filières d'acheminement de l'anhydride acétique en Afghanistan, sur les pays fournissant ce précurseur, sur les organisations se livrant à cette activité, ainsi que sur leurs chefs. Anciennement c'est la Russie et la Chine qui étaient censés livrer le précurseur à l'Afghanistan.
"Actuellement des investigations se poursuivent et il est prématuré de parler de quoi que ce soit. Une session de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) se tiendra le 10 mai en présence d'officiers d'Interpol, et des informations pourraient être communiquées fin mai", a indiqué Mme Dmitrieva.
En attendant RIA Novosti ne dispose pas de commentaires du Service fédéral russe de contrôle des stupéfiants (FSKN).
Selon le FSKN, le revenu annuel des producteurs afghans de drogue est de près de 3 à 4 mds de dollars, alors que la vente par la narcomafia internationale d'opiacés afghans, de l'héroïne surtout, lui rapporte au bas mot plus de cent milliards de dollars par an.
Les policiers russes spécialisés dans la lutte antidrogue ont saisi durant ce premier trimestre plus d'une tonne d'héroïne et de hachich en provenance d'Afghanistan, doublant ainsi le résultat en glissement annuel.