"Nous considérons la Russie et (la société gazière russe) Gazprom comme nos partenaires dans la modernisation du réseau, la réalisation de ce travail est impossible sans la Russie", a indiqué Mme Timochenko avant d'estimer que les deux pays parviendraient à un compromis à ce sujet.
La législation ukrainienne interdit de céder ou de louer le réseau gazier à un autre État. Mais on peut trouver une possibilité afin de permettre à la Russie de participer à sa modernisation, selon la première ministre. Moscou pourrait notamment fournir les équipements nécessaires.
"Nous n'avons jamais déclaré que nous souhaitions moderniser notre système sans la Russie", a souligné Mme Timochenko.
Le 23 mars dernier, l'Ukraine et l'UE ont signé une déclaration sur la modernisation du réseau des gazoducs ukrainiens. La Russie, qui assure les livraisons de gaz à l'Europe via l'Ukraine, a été de fait écartée des négociations, ce qui l'a poussée à reporter la rencontre des premiers ministres qui s'est finalement tenue mercredi.
Avec ses 37.600 km de gazoducs, le réseau gazier ukrainien se situe au deuxième rang européen.