Processus de Bologne: influence positive sur l'enseignement en Russie (ministre)

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La participation de la Russie au processus de Bologne a encouragé le développement du système d'enseignement russe, a annoncé le ministre russe de l'Education, Andreï Foursenko, participant à une conférence ministérielle à Louvain.

La participation de la Russie au processus de Bologne a encouragé le développement du système d'enseignement russe, a annoncé le ministre russe de l'Education, Andreï Foursenko, participant à une conférence ministérielle à Louvain.

Le processus de Bologne lancé en 1999 vise à harmoniser les systèmes d'éducation nationaux et à mettre sur pied un espace européen commun de l'enseignement supérieur. La Russie l'a rejoint en 2003.

"Le processus de Bologne (...) nous à poussé à réfléchir de manière approfondie et critique à ce dont nous disposons dans ce domaine, en définissant des mesures destinées à améliorer le système", a expliqué le ministre russe.

En matière d'intégration dans le processus, la Russie n'accuse selon lui aucun retard sur des pays tels que la France ou l'Allemagne, a poursuivi le ministre. Tous les Etats ayant des systèmes d'enseignement supérieur forts rencontrent des problèmes d'adaptation: "les traditions existantes ne peuvent être bouleversées du jour au lendemain".

Pratiquement tous les établissements russes d'enseignement supérieur dispensent un enseignement en deux degrés (licence + mastère), en vertu d'une loi signée le 24 octobre 2007 par le président Poutine, a rappelé le ministre.

L'un des bienfaits du processus de Bologne réside dans le fait que la Russie "est obligée de modifier sérieusement le contenu de l'enseignement", a affirmé M. Foursenko, ajoutant que "les écoles (russes) doivent proposer de nouveaux programmes adaptées aux exigences actuelles, et le processus de Bologne constitue l'une de ces exigences".

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