Selon lui, la Russie a essayé de concilier les positions de toutes les délégations.
"Les pays d'Europe de l'Ouest se prononcent pour une liberté absolue de la parole. Cette attitude les autorise à publier des caricatures du prophète Mahomet, offensant ainsi les sentiments religieux d'autres peuples. Les pays musulmans occupent, quant à eux, des positions foncièrement différentes: ils estiment que l'Etat doit protéger les croyants contre ce genre d'approche. Nous avons cherché à trouver un compromis entre ces deux plateformes", a affirmé M. Iakovenko qui conduisait la délégation russe à la conférence de Genève.
Il a souligné que la conférence avait été marquée par un grand nombre d'interventions politisées, en premier lieu par celle du président irakien Mahmoud Ahmadinejad.
"Son discours contenait en effet des propos outranciers. Mais il ne faut pas oublier qu'il s'agit de la position officielle de l'Iran. Téhéran estime qu'Israël pratique une politique raciste sur les territoires occupés. C'est son point de vue officiel. L'Etat hébreu aurait dû prendre part à cette conférence pour faire connaître sa position et défendre ses intérêts", a précisé le chef de la délégation russe.