"Plus d'un million de personnes se retrouvent sans assistance, les combats entre les rebelles et l'armée gouvernementale se poursuivent, de nouvelles explosions de violence sont à craindre", a constaté le président du Comité des affaires internationales du Conseil de la Fédération, chambre haute du parlement russe. Ajoutez-y la mort de 14 soldats de la paix de l'ONU, a-t-il indiqué.
L'une des premières réactions de Khartoum à la décision de la CPI a été, a rappelé M.Marguelov, l'expulsion du pays de 16 ONG internationales, ce qui s'est déjà répercuté sur l'existence de la population civile du Darfour qui tourne à la catastrophe.
"Il y a tout lieu de relever une nouvelle fois l'irresponsabilité connue de la CPI qui a plongé la province rebelle dans une catastrophe militaire et humanitaire", a déclaré le sénateur russe, rappelant que ni les dirigeants soudanais ni les leaders arabes ne reconnaissent la légitimité des actions de la Cour.
"Tout cela entrave notablement le processus de paix dans la région", a estimé M.Marguelov.