L'essentiel, a noté le diplomate qui conduit la délégation russe à la conférence, consiste à abandonner les "doubles standards" dans cette sphère délicate.
Selon lui, cette approche s'avère particulièrement destructrice dans les rapports interconfessionnels et interethniques. Les participants du forum doivent être conscients de leur responsabilité pour les évolutions dans ce domaine et faire preuve de volonté politique pour trouver des compromis, a poursuivi M. Iakovenko, affirmant que le résultat justifierait les efforts.
"Une société stable et tolérante qui ne laisse pas de place au chauvinisme ni à la xénophobie (...) en sera le résultat. Seule cette société saura répondre aux défis historiques et sortir de la crise, garantissant à chacun bien-être et prospérité", a indiqué le diplomate russe.
Mardi, la conférence a approuvé le texte de la déclaration finale.
Selon le chef de la délégation russe, lors de la préparation du document final les divergences entre différents pays "étaient si profondes que, franchement, beaucoup doutaient que la conférence aient des chances de succès".
La Russie, qui s'est mise à la tête du groupe de rédaction, a néanmoins réussi, au bout de plusieurs mois de négociations et de consultations, à élaborer un texte de compromis.
Un scandale a pourtant éclaté lundi à la conférence suite à l'intervention du président iranien Mahmoud Ahmadinejad qui a qualifié Israël de "porte-drapeau du racisme". Les délégués de plusieurs pays européens ont quitté la salle. D'autre part, Israël, en signe de protestation contre la rencontre des présidents suisse et iranien a rappelé son ambassadeur à Bern pour consultation, alors que le vice-premier ministre israélien, Silvan Shalom, a comparé l'Iran à l'Allemagne nazie.
