Plus d'une centaine de pays ont soutenu le document.
Comme l'a indiqué à la veille de la conférence de Genève le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexandre Iakovenko, les divergences étaient si flagrantes lors de la préparation du forum que peu nombreux étaient ceux qui croyaient en sa réussite.
Quoi qu'il en soit, la Russie qui a dirigé le groupe de rédaction en charge d'élaborer le document final de la conférence a réussi, à l'issue de longs mois de négociations et de consultations, à rédiger un texte de compromis, en excluant notamment le thème du Proche-Orient.
Un compromis très fragile, a rappelé le diplomate.
Lundi, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a défrayé la chronique en taxant Israël de "porte-drapeau du racisme". En signe de protestation, les délégués de plusieurs pays européens ont quitté la salle. En outre, indigné par une rencontre entre les présidents suisse et iranien, Israël a rappelé pour consultations son ambassadeur en Suisse, alors que le vice-premier ministre israélien Silvan Shalom a comparé l'Iran avec l'Allemagne nazie.