Lors d'une conférence de presse tenue lundi à l'issue de négociations avec son homologue finlandaise Tarja Halonen, le président russe Dmitri Medvedev a déclaré que Moscou remettrait à ses partenaires au sein du G20 et de la CEI un document de base régissant la coopération internationale dans le domaine énergétique, comprenant des propositions d'accord de transit.
"S'agissant des relations énergétiques, on doit se laisser guider par l'expérience d'application des documents afférents à la Charte énergétique et par les approches énoncées dans la Déclaration et le Plan d'action du G8 visant à assurer la sécurité énergétique mondiale. Ces approches ont été approuvées par le sommet de Saint-Pétersbourg de 2006", indique le document du Kremlin.
Le texte souligne que la coopération énergétique doit reposer sur l'indivisibilité de la sécurité énergétique mondiale, sur l'interdépendance de tous les participants aux échanges énergétiques et sur la responsabilité mutuelle des pays consommateurs, fournisseurs et transitaires pour la sécurité énergétique sur la planète.
Parmi les principes fondamentaux de cette sécurité, le document cite "la sécurité de l'offre et de la demande des matières énergétiques", ainsi que "la souveraineté inconditionnelle de l'Etat sur les ressources énergétiques nationales".
Moscou met également l'accent sur "l'accès non discriminatoire aux technologies énergétiques", sur la participation collective "au transfert de technologies et à la création des conditions garantissant un libre acheminement des matières énergétiques vers les marchés internationaux, y compris via les réseaux de transit" et sur "la transparence de tous les segments des marchés énergétiques internationaux", dont la production, l'exportation, le transit, la consommation et l'importation.
Le document cite la liste des matières et produits énergétiques faisant l'objet des propositions russes. Il s'agit non seulement du pétrole et du gaz, mais aussi du combustible nucléaire, de l'électricité et de la houille.
