« NORD STREAM » EST LE GAGE DE LA SECURITE ENERGETIQUE DE L’EUROPE

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« Nord Stream » garantit la sécurité énergétique de l’Europe. Le gazoduc, qu’il est envisagé de faire passer de la Russie en Allemagne par le fond de la mer Baltique, profite aux pays européens, et la Russie ne cessera de promouvoir ce projet.
« Nord Stream » garantit la sécurité énergétique de l’Europe. Le gazoduc, qu’il est envisagé de faire passer de la Russie en Allemagne par le fond de la mer Baltique, profite aux pays européens, et la Russie ne cessera de promouvoir ce projet. Le chef de l’Etat russe l’a rappelé aux journalistes au terme de sa rencontre avec la présidente finlandaise Tarja Halonen.
-Les négociations entre Dmitri Medvedev et Tarja Halonen ont été le premier point du programme de la visite d’Etat du leader russe en Finlande. Les présidents ont discuté des relations bilatérales dans l’économie et l’énergie, en accordant une attention particulière au gazoduc « Nord Stream », nouvel itinéraire de l’acheminement du gaz russe en Europe. Le projet suscite des émotions différentes, mais la Russie considère qu’il est absolument avantageux pour l’Europe, a noté Dmitri Medvedev:
   Les projets de ce genre créent la charpente de la sécurité énergétique de l’Europe. L’existence d’un grand nombre de voies d’acheminement du gaz ne réduit pas la sécurité, mais l’augmente. Nous poursuivons naturellement le travail dans cette direction en respectant toutes les contraintes écologiques. Il existe deux éléments en matière de livraisons des supports d’énergie. Le premier- est de poser des itinéraires nouveaux. Le deuxième- est de résoudre les questions d’accompagnement juridique. Les leçons de la crise de transit au début de cette année l’ont montré à l’évidence.
Rappelons que le « Nord Stream » passera sur le fond de la mer Baltique et reliera Vyborg, en Russie à Greifswald, en Allemagne. La première tranche de cette canalisation d’un débit annuel de 27 milliards de m cubes devrait entrer en service en 2O1O. Pour cela il faut l’accord de 5 pays – Russie, Finlande, Suède, Danemark et Allemagne. Certains pays, notamment l’Estonie et la Suède, s’élèvent contre ce projet , prétextant les risques potentiels pour l’écologie. La Finlande faisait auparavant partie de cette liste. Mais la présidente Tarja Halonen a déclaré aujourd’hui qu’elle était prête à participer à la construction si les écologistes donnent une conclusion positive. Les savants la rédigeront sous peu – selon leader finlandais- vers la rencontre des deux premiers ministres qui aura lieu en juin. Le souci de la sécurité énergétique, manifesté par la Russie, ne concerne pas que les pays européens. Dmitri Medvedev a déclaré que Moscou avait remis à ses partenaires du G2O et de la CEI ses propositions, concernant le document international de coopération en matière d’énergie. Le président espère que les parties feront preuve d’une approche constructive et pourront discuter du plan russe le plus vite possible. C’est d’autant plus important que les problèmes, qui y sont exposés, ne peuvent être résolus par la fameuse Charte de l’Energie. Les propositions russes tendent à assurer l’équilibre dans les rapports entre les producteurs, les transitaires et les consommateurs. Le nouveau document énergétique de base ne concerne pas seulement le pétrole et le gaz, mais aussi les matériaux nucléaires, la houille et l’électricité.
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