LES DIPLOMATES DECIDERONT LE SORT D’ELISE ANDRE BELENKAYA

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La petite Elise André, trois ans, a été enlevée pour la quatrième fois. Maintenant, ce sont les autorités françaises qui l’ont fait, ayant pris une fille à sa mère. Des défenseurs français des droits de l’homme ont fait cette déclaration. Ils créent un comité de soutien pour la libération d’Irina Belenkaya, citoyenne de Russie.
Le 13 avril, elle a été arrêtée en Hongrie. Au lieu de prendre la fille à la mère et la traumatiser, la plaçant dans un orphelinat, il aurait fallu agir autrement, en fonction des intérêts de la petite, notent les défenseurs des droits de l’homme.
La cour hongroise a décidé de laisser Irina Belenkaya sous le mandat d’arrêt jusqu’au 25 mai. En 40 jours, Paris et Moscou doivent fournir des documents confirmant ou contestant sa culpabilité. Alors, les juges prendront la décision définitive – extrader ou non Irina Belenkaya en France. L’avocat d’Irina, Robert Friedman, a dit à la Voix de la Russie qu’il espérait que Paris allait revoir sa décision sur les poursuites contre sa cliente.
Avec l’aide des diplomates, il faut faire de sorte que la partie française renonce à sa demande d’extradition. Si cela n’est pas fait, Irina sera extradée en France.
Rappelons l’historique des faits. Une Russe et un Français, Irina Belenkaya et Jean-Michel André ont eu une fille, Elise. Les époux se sont séparés et n’arrivent pas à partager entre eux l’enfant. La cour russe a décidé que la fillette devait vivre avec sa mère, et la cour française a confié la garde de l’enfant au père. Irina a fait partir sa fille en Russie, mais plus tard, Jean-Michel André l’a ramené en secret en France. Irina a voulu faire la même chose : reprendre sa fille et la ramener dans son pays. C’est l’enfant qui souffre le plus dans cette situation, a souligné dans l’interview à la Voix de la Russie le porte-parole de la chambre des avocats de l’Union Européenne en Russie Alexandre Trechev.
Le Français a agi contre la loi en ramenant l’enfant du pays sans l’autorisation de sa mère. La décision de la cour russe est tout à fait juste ; Pour ce qui est de la cour française, je doute de son impartialité. Malheureusement, ce cas n’est pas le premier, lorsque la justice française soutient le citoyen français. On peut convenir au niveau des diplomates pour que la justice soit moins aveugle. Que la vérité soit du côté de l’enfant !
Les diplomates russes n’ont pas du temps à perdre. L’’attaché de presse de l’ambassade russe en France Andrei Klema nov dit :
L’ambassade de Russie en France est entrée en contact avec le père de l’enfant. L’ambassadeur de Russie est allé à Marseille pour lui parler. Nous communiquons avec l’avocat qui s’occupe de cette affaire. Nous espérons qu’un compromis sera trouvé ; le père le croit aussi, il ne veut pas que le conflit se poursuive.
Le MAE de Russie a approuvé la décision de la cour hongroise de retarder l’extradition d’Irina Belenkaya en France. On croit à Moscou que les parents ont les mêmes droits pour la garde de l’enfant : le divorce n’a pas eu lieu en Russie ou en France. Les diplomates russes suivent de près le sort d’Irina Belenkaya.

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