"Les parties ont poursuivi la préparation de la rencontre des ministres des Affaires étrangères du G8 programmée à Trieste pour les 25-27 juin et ont examiné l'ordre du jour politique du prochain sommet du G8 (8-10 juillet, île de La Maddalena)", lit-on dans un communiqué de presse du ministère.
Les directeurs politiques du G8 ont également examiné la situation autour du tir du missile nord-coréen du 5 avril. La Corée du Nord affirme avoir mis en orbite un satellite de télécommunications. Les experts américains, sud-coréens et russes ne confirment pas ces informations. Les États-Unis et leurs alliés asiatiques soupçonnent que Pyongyang a testé un missile balistique intercontinental. Les États-Unis, le Japon, la Grande-Bretagne et la France ont élaboré un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant le tir du missile, mais la Russie et la Chine, qui ont le droit de veto au Conseil de sécurité, se prononcent pour une réaction moins ferme dans l'espoir de poursuivre les négociations à six (Corée du Nord, Corée du Sud, Chine, États-Unis, Japon, et Russie) sur le programme nucléaire nord-coréen. Pyongyang avait menacé de geler les négociations en cas de condamnation du tir par le Conseil de sécurité.
"Quant aux dossiers régionaux, les parties ont évoqué la stabilisation de la situation en Afghanistan. Elles ont appuyé la proposition italienne d'intensifier les efforts de la communauté internationale dans ce pays et de promouvoir la coopération, y compris au niveau régional", rapporte le ministère.