Mahmoud Abbas, chef de l’Administration nationale palestinienne, s’entretien aujourd’hui à Moscou avec le chef de l’Etat russe. L’ordre du jour comprend : le règlement au Proche-Orient et le destin du dialogue palestino-israélien. Il est arrivé en Russie en quête d’une paix dans la région dont la situation demeure bien incertaine, après l’arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement israélien et les récents événements sanglants à Gaza.
Mahmoud Abbas s’est arrêté, la veille, en Irak où il a rencontré le président du pays Jalal Talabani et le premier ministre Nouri al-Maliki. Ils auraient discuté, en plus de soutenir la création d’une Palestine indépendante, du règlement du problème du schisme au sein de la société palestinienne. Il est connu qu’une communauté palestinienne, quoi petite mais influente, existe en Irak et beaucoup dépend du fait qui elle soutiendra, Fath ou Hamas. Abbas est intéressé pour que les amis arabes poursuivent leur propre initiative de paix. Rappelons qu’elle repose sur le principe « la paix en échange à la terre ».
Si les tendances à la radicalisation de l’attitude envers Israel sont fortes parmi les arabes, Moscou a avancé une initiative de paix arabe universelle. Les partenaires de la Russie du groupe des 4 : USA, UE et ONU s’en tiennent aussi à cette initiative. Voilà pourquoi il importe pour Abbas de s’assurer que Moscou, en plus de confirmer cette position, soit prête, à l’instar de l’Egypte, à prendre le rôle de médiatrice en vue de développer le dialogue interpalestinien et de poursuivre les contacts avec Israel. C’est le message que le président D. Medvedev a envoyé au sommet de la Ligue des Etats arables à Doha où il a souligné l’importance d’activer les préparatifs à la Conférence de Moscou sur les problèmes au Proche-Orient. On présume que ce sont les propositions faites par les pays arabes qui seraient à la base de ses décisions.
Mahmoud Abbas s’est arrêté, la veille, en Irak où il a rencontré le président du pays Jalal Talabani et le premier ministre Nouri al-Maliki. Ils auraient discuté, en plus de soutenir la création d’une Palestine indépendante, du règlement du problème du schisme au sein de la société palestinienne. Il est connu qu’une communauté palestinienne, quoi petite mais influente, existe en Irak et beaucoup dépend du fait qui elle soutiendra, Fath ou Hamas. Abbas est intéressé pour que les amis arabes poursuivent leur propre initiative de paix. Rappelons qu’elle repose sur le principe « la paix en échange à la terre ».
Si les tendances à la radicalisation de l’attitude envers Israel sont fortes parmi les arabes, Moscou a avancé une initiative de paix arabe universelle. Les partenaires de la Russie du groupe des 4 : USA, UE et ONU s’en tiennent aussi à cette initiative. Voilà pourquoi il importe pour Abbas de s’assurer que Moscou, en plus de confirmer cette position, soit prête, à l’instar de l’Egypte, à prendre le rôle de médiatrice en vue de développer le dialogue interpalestinien et de poursuivre les contacts avec Israel. C’est le message que le président D. Medvedev a envoyé au sommet de la Ligue des Etats arables à Doha où il a souligné l’importance d’activer les préparatifs à la Conférence de Moscou sur les problèmes au Proche-Orient. On présume que ce sont les propositions faites par les pays arabes qui seraient à la base de ses décisions.
Mahmoud Abbas a l’intention de débattre à Moscou de la situation palestino-israélienne. Les démarches du nouveau cabinet israélien avec à sa tête Binyamin Netanyahu n’incitent pas à l’optimisme. Notre experte permanente Irina Zviaguelskaia nous en a fait part au téléphone :
Binyamin Netanyahu qui mise beaucoup, dans cette situation, sur la sécurité de son pays, qui souligne qu’il est venu assurer la sécurité d’Israel, agira aussi, en plus des moyens diplomatiques, par la force. Je crains qu’il ne fasse rien pour que les contacts et les négociations de paix deviennent réels.
Mahmoud Abbas fond son espoir sur la Russie par ce qu’elle maintient des relations équilibrées et de confiance avec tous les acteurs du conflit au Proche-Orient. Aussi les arabes et les Israéliens pourront-ils se sentir confortables à la conférence de Moscou et il sera donc plus facile à chercher de la concorde qui manque tant dans cette région explosive.
Binyamin Netanyahu qui mise beaucoup, dans cette situation, sur la sécurité de son pays, qui souligne qu’il est venu assurer la sécurité d’Israel, agira aussi, en plus des moyens diplomatiques, par la force. Je crains qu’il ne fasse rien pour que les contacts et les négociations de paix deviennent réels.
Mahmoud Abbas fond son espoir sur la Russie par ce qu’elle maintient des relations équilibrées et de confiance avec tous les acteurs du conflit au Proche-Orient. Aussi les arabes et les Israéliens pourront-ils se sentir confortables à la conférence de Moscou et il sera donc plus facile à chercher de la concorde qui manque tant dans cette région explosive.
