Enlèvement d'Elise: la France prône des négociations (Yade)

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La France n'insistera pas sur les canaux juridiques sur le retour d'Elise André dans le pays où elle a été enlevée le 20 mars dernier et prône des négociations familiales ou internationales pour régler le problème, a déclaré lundi la secrétaire d'Etat française pour les Droits de l'Homme Rama Yade.
PARIS, 6 avril - RIA Novosti. La France n'insistera pas sur les canaux juridiques sur le retour d'Elise André dans le pays où elle a été enlevée le 20 mars dernier et prône des négociations familiales ou internationales pour régler le problème, a déclaré lundi la secrétaire d'Etat française pour les Droits de l'Homme Rama Yade.

Selon Mme Yade, le seul moyen d'agir est d'engager des négociations au niveau de la famille ou international.

La petite Elise, 3 ans, fille d'un père français et d'une mère russe, est au centre d'un conflit entre ses parents divorcés dont chacun réclame la garde de l'enfant. Son père accuse la mère de la fillette, la ressortissante russe Irina Belenkaïa, dont il est séparé depuis 2007, d'être l'auteur du rapt, le couple se déchirant pour sa garde, sans que cette accusation soit confirmée par la justice russe ou française.

La mère d'Elise, Irina Belenkaïa, fait l'objet d'un mandat d'arrêt international délivré en 2008. Divorcée d'avec M.André en 2007, elle avait par la suite emmené l'enfant en Russie, où elle avait obtenu la garde de la fillette, en porte-à-faux avec la décision de la justice française qui avait confié la garde au père.

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