Les consultations porteront sur les projets de deux documents - américano-japonais et sino-russe. Le premier projet dénonce le tir nord-coréen de dimanche dernier et appelle à durcir les sanctions déjà en vigueur contre Pyongyang (embargo sur les livraisons de produits militaires, gel des avoirs bancaires, interdiction des voyages à l'étranger). La délégation chinoise a, pour sa part, proposé un projet de déclaration du président du Conseil général, qui a été appuyé par la Russie.
Dimanche, les consultations convoquées d'urgence sur l'initiative du Japon n'ont pas débouché sur l'adoption d'un document condamnant la Corée du Nord malgré les efforts déployés par Tokyo et Washington. La Russie et la Chine se sont opposés à un tel document dans l'espoir de poursuivre les négociations à six (Corée du Nord, Corée du Sud, Chine, États-Unis, Japon, et Russie) sur le programme nucléaire nord-coréen. Pyongyang avait menacé de geler les négociations en cas de condamnation du tir par le Conseil de sécurité.
Selon Pyongyang, le missile nord-coréen Taepodong-2 (Umha-2) lancé dimanche a placé en orbite un satellite de télécommunications. Le Japon, les États-Unis et d'autres pays affirment que la Corée du Nord a ainsi testé un nouveau missile balistique en violation de la résolution 1718 du Conseil de sécurité de 2006 interdisant les tests de missiles balistiques nord-coréens.
