QUE « VOIE LACTEE » NOUS RESERVE-T-ELLE ?

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Le départ de « Voie Lactée » est imminent, car Pyongyang n’a pas l’intention de renoncer, sous aucune condition, au lancement de sa fusée avec le satellite d’expérimentation.
Le départ de « Voie Lactée » est imminent, car Pyongyang n’a pas l’intention de renoncer, sous aucune condition, au lancement de sa fusée avec le satellite d’expérimentation. Il n’y a pas qu’au polygone nord-coréen « Musudan » qu’on prépare le lancement de la fusée, les systèmes antimissiles des pays voisins sont en état d’alerte et les destroyers américains et japonais sillonnent le Pacifique.
La fusée « Inkha-2 » ou « Voie Lactée » doit mettre en orbite le satellite d’expérimentation « Kvanmenson-2 ». C’est l’information officielle de Pyongyang. Cependant, la décision de la Corée du Nord a provoqué la tension dans la région et de vifs débats dans la communauté internationale. De l’avis du Japon, des Etats-Unis et de la Corée du Sud, Pyongyang a l’intention d’essayer de cette manière le missile balistique intercontinental, capable de transporter une charge nucléaire.
Samedi matin, lorsque tous attendaient le lancement, la panique était à son point culminant. Le gouvernement du Japon a communiqué que le lancement a eu lieu. 5 minutes plus tard, on a appris que le radar dans la préfecture de Tiba a émis un faux signal d’alerte. La télévision sud-coréenne s’est empressée à rassurer l’opinion : d’après les sources militaires, le radar du polygone Musudan n’est pas encore mis en marche, sans quoi il est impossible de lancer la fusée.
Les unités antiaériennes de la Russie sur le littoral du Pacifique poursuivent le service. Elles sont en même temps prêtes à prendre opérationnellement toutes les mesures indispensables, si la fusée dérive vers le territoire de la Russie, a déclaré Serguei Roschine, représentant du commandement de l’Union des troupes aériennes et antiaériennes de l’Extrême Orient :
Le lancement en Corée du Nord ne menace aucunement le territoire de l’Extrême Orient. Les troupes antiaériennes montent le service 24 heures et les troupes radiotechniques détecteront la fusée. Le système antimissile C-300 détruit les cibles à n’importe quelle altitude.
Pourquoi, tout de même, le lancement du satellite provoque une si grande tension des voisins de Pyongyang? Après avoir étudié les photos prises depuis l’Espace, Washington a conclu que c’est effectivement le satellite qui est monté sur la fusée et non pas une ogive. Elle est créée sur la base de « Tepkhodon-2 » bien connue. La portée du vol est estimée 6-8 mille km. Toutefois, en fonction du poids de l’ogive, elle pourrait s’augmenter jusqu’à 10 mille, ce qui lui permet théoriquement d’atteindre l’Amérique du Nord. Hilary Clinton, secrétaire d’Etat américaine, a déjà déclaré que les démarches de Pyongyang, nonobstant le but du lancement, sont provocatrices et ne resteront pas sans conséquences.
Les experts russes notent que le but des Etats-Unis est maintenir le statuquo sur la péninsule Coréenne. Selon l’orientaliste Serguei Lounev, les Etats-Unis craignent de perdre la place d’arme dans la région et sont intéressés à attiser la tension entre Pyongyang et ses voisins.
La Corée du Nord insiste sur ses fins pacifiques et a même envoyé à l’Oganisation maritime internationale et aux organisations d’aviation civile toutes les données sur le lancement de la fusée en vue d’assurer la sécurité des vols aériens et de la navigation au moment du lancement.
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