Le top-management des sociétés d’Etat russes ne recevra pas de gros bonis pendant 2 ans. Le ministre des Finances Aleksei Koudrine a communiqué au congrès de l’Association des banques russes que le gouvernement de la Russie a déjà réagi aux décisions du sommet de Londres.
La nécessité du contrôle des bonis dans les conditions de la crise est inclue dans le communiqué final adopté jeudi au sommet du G20 à Londres. Les leaders mondiaux se sont maintes fois prononcés contre les bonis payés au top-management des sociétés qui avaient puisé dans le budget public à cause de leur situation financière difficile. Le président russe a appuyé cette initiative. D. Medvedev a recommandé de « se conduire convenablement » aux patrons des sociétés d’Etat aussi bien qu’aux gérants des entreprises bénéficiant de l’aide publique. Le leader russe a précisé qu’ils doivent limiter les montants des bonis.
Aleksei Koudrine a noté au congrès des banquiers à Moscou que, principalement, l’Etat influera sur les sociétés, les banques et les groupes d’Etat. Par ailleurs, le ministre des Finances a communiqué que les autorités peuvent faire des recommandations en vue de diminuer aussi les bonis pour les top-managers des banques privées.
La nécessité du contrôle des bonis dans les conditions de la crise est inclue dans le communiqué final adopté jeudi au sommet du G20 à Londres. Les leaders mondiaux se sont maintes fois prononcés contre les bonis payés au top-management des sociétés qui avaient puisé dans le budget public à cause de leur situation financière difficile. Le président russe a appuyé cette initiative. D. Medvedev a recommandé de « se conduire convenablement » aux patrons des sociétés d’Etat aussi bien qu’aux gérants des entreprises bénéficiant de l’aide publique. Le leader russe a précisé qu’ils doivent limiter les montants des bonis.
Aleksei Koudrine a noté au congrès des banquiers à Moscou que, principalement, l’Etat influera sur les sociétés, les banques et les groupes d’Etat. Par ailleurs, le ministre des Finances a communiqué que les autorités peuvent faire des recommandations en vue de diminuer aussi les bonis pour les top-managers des banques privées.
En ce qui concerne la « deuxième vague » de la crise, dont Aleksei Koudrine a parlé en mars, elle est toujours présente :
Il n’y aura pas de faillites d’envergure. Malheureusement, les 550 milliards de roubles que nous avons injectés auraient pu être dépensés à la construction des routes et des écoles, si ce n’était pas le prix de la stabilité du système financier du pays.
Le contrôle des banques représente une autre mesure pour que la crise ne se répète plus. Comme a communiqué A. Koudrine, les jurys de surveillance pourraient être formés dans 150 organisations financières mondiales. Les représentants des agences de notation en feront partie. Le ministre a noté que les banques russes ne sont pas listées pour le moment.
Le ministre des Finances a souligné aussi que son ministère n’a pas l’intention d’abandonner sa résolution de combattre les machinations financières et fiscales. Koudrine a dit que les participants au sommet du G20 se sont mis d’accord pour prendre des mesures contre les pays qui proposent les « abris fiscaux ».
Il a parlé aussi d’un autre instrument de stabilité financière. La Russie pourrait convertir ses réserves internationales en obligations du Fonds monétaire international. Le volume d’obligations du FMI que Moscou pourrait acquérir n’est pas encore déterminé; le FMI décidera de les émettre dans le courant de l’année.
Il n’y aura pas de faillites d’envergure. Malheureusement, les 550 milliards de roubles que nous avons injectés auraient pu être dépensés à la construction des routes et des écoles, si ce n’était pas le prix de la stabilité du système financier du pays.
Le contrôle des banques représente une autre mesure pour que la crise ne se répète plus. Comme a communiqué A. Koudrine, les jurys de surveillance pourraient être formés dans 150 organisations financières mondiales. Les représentants des agences de notation en feront partie. Le ministre a noté que les banques russes ne sont pas listées pour le moment.
Le ministre des Finances a souligné aussi que son ministère n’a pas l’intention d’abandonner sa résolution de combattre les machinations financières et fiscales. Koudrine a dit que les participants au sommet du G20 se sont mis d’accord pour prendre des mesures contre les pays qui proposent les « abris fiscaux ».
Il a parlé aussi d’un autre instrument de stabilité financière. La Russie pourrait convertir ses réserves internationales en obligations du Fonds monétaire international. Le volume d’obligations du FMI que Moscou pourrait acquérir n’est pas encore déterminé; le FMI décidera de les émettre dans le courant de l’année.
