LE SOMMET DU G20 A DONNE LIEU A LA POLEMIQUE AU SUJET DU DESTIN DU CAPITALISME LIBERAL

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Le sommet du G20 à Londres a donné lieu à la polémique au sujet de la
Le sommet du G20 à Londres a donné lieu à la polémique au sujet de la fin du capitalisme libéral, en prétendant que le modèle anglo-saxon de marchés autorégulateurs est définitivement enterré et remplacé par l’idée de la régulation étatique. Cependant, Iossif Diskin, coprésident du Conseil d’experts indépendant pour la stratégie nationale, estime que cela n’est pas suffisant pour en arriver à la conclusion que les transformations sont globales :
Certains mass media affirment que les 20 pays ont renoncé aux principes libéraux de régulation de l’économie et réécrivent les règles de conduite dans l’économie et les finances. Je pense que rien de tel ne s’est encore passé quoiqu’il soit nécessaire de les réécrire. Il importe de rendre transparente l’activité des institutions financières; il est impossible d’admettre que les fonds d’investissements privés, qui contrôlent un chiffre d’affaires de plusieurs trillions de dollars, fonctionnent à l’ombre, sans un contrôle financier approprié; il est impossible qu’il y ait les endroits où les hommes d’affaires dissimulent du fisc leurs revenus. Beaucoup de ces arguments ont été entendus au point que le document final du G20 a demandé que ces fonds soient transparents et a publié la liste des off-shores « noirs » et « gris ».
Quoiqu’il soit impossible de changer tout à la fois, je pense qu’on se mettra d’accord à cet effet, estime l’économiste russe de renom.
Ça vaut la peine de noter que les conversations au sujet du capitalisme libéral non-régulateur, qui est souvent associé au modèle anglo-saxon, sont anachroniques. Tout s’est depuis longtemps complexifié. Ce sont justement les Etats-Unis, l’Angeterre, avec le Japon et le Canada qui les appuyés, qui ont proposé au sommet de Londres que les gouvernements injectent des milliards dans l’économie. Alors que les phares du modèle social comme l’Allemagne et la France s’y son passionnément objectées. Ce sont les Etats-Unis qui contrôlent le plus sévèrement l’activité des bourses, les banques y étant sous une surveillance complexe et détaillée. Cependant, la tendance est nette : la conviction que pas un seul secteur économique ne doit rester sans contrôle et régulation, en vue de ne pas occasionner des déséquilibres dangereux.
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