Le sommet anniversaire de l’Otan s’est terminé à Strasbourg. Les leaders de 28 pays membres de l’Alliance nord-atlantique se sont réunis pour discuter des objectifs et des tâches de l’organisation. 26 pays ont fait partie de l’Otan avant le sommet. Deux Etats, l’Albanie et la Croatie, sont aujourd’hui devenues membres de l’alliance. Une autre nouvelle qui est arrivée du Rhin : le premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen sera son nouveau secrétaire général.
Le président américain B. Obama s’est félicité de l’adhésion des deux nouveaux membres et a déclaré que la porte de l’Otan restera ouverte à d’autres pays qui correspondront aux standards de l’organisation. Il n’y pas toutefois de l’unanimité sur cette questions dans l’alliance. Voici ce qu’a dit à cet effet Dmitri Rogozine, représentant permanent de la Russie à l’Otan :
Les représentants officiels de l’Otan aussi bien que son secrétaire général Jaap de Hoop Scheffer tentent de renier ce genre d’idée et prétendent que le processus d’élargissement ininterrompu ne fait pas partie de leurs plans, ni de leurs objectifs, ni des possibilités de l’Otan. Il y a un autre problème aussi. L’alliance a avalé ces dernières années tant de pays qu’elle est confrontée maintenant au problème d’indigestion. En fait, chaque nouvel Etat apporte à l’alliance non pas une plus grande sécurité mais une sécurité moindre. Il apporte entre autres des conflits frontaliers. Cela chasse l’optimisme chez ceux qui souhaitent que l’Otan devienne une organisation moderne, a souligné D. Rogozine.
Le président américain B. Obama s’est félicité de l’adhésion des deux nouveaux membres et a déclaré que la porte de l’Otan restera ouverte à d’autres pays qui correspondront aux standards de l’organisation. Il n’y pas toutefois de l’unanimité sur cette questions dans l’alliance. Voici ce qu’a dit à cet effet Dmitri Rogozine, représentant permanent de la Russie à l’Otan :
Les représentants officiels de l’Otan aussi bien que son secrétaire général Jaap de Hoop Scheffer tentent de renier ce genre d’idée et prétendent que le processus d’élargissement ininterrompu ne fait pas partie de leurs plans, ni de leurs objectifs, ni des possibilités de l’Otan. Il y a un autre problème aussi. L’alliance a avalé ces dernières années tant de pays qu’elle est confrontée maintenant au problème d’indigestion. En fait, chaque nouvel Etat apporte à l’alliance non pas une plus grande sécurité mais une sécurité moindre. Il apporte entre autres des conflits frontaliers. Cela chasse l’optimisme chez ceux qui souhaitent que l’Otan devienne une organisation moderne, a souligné D. Rogozine.
L’Alliance a officiellement annoncé la reprise du travail du conseil Russie-Otan. Cette une bonne décision, estime Rogozine, mais elle avance de nouveau certaines conditions. La Russie a maintes fois déclaré sa volonté de développer avec l’Alliance les relations de partenariat, particulièrement dans le domaine de la sécurité collective et de la coopération dans le problème de l’Afghanistan, de la lutte contre le terrorisme et d’autres problèmes internationaux. Mais l’Otan continue avec entêtement à imposer au développement des relations certaines exigences et, tout d’abord, elle appelle la Russie à remettre en question l’indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie.
Le représentant permanent de la Russie a souligné à cet effet que le sommet actuel n’a pas réservé de surprises pour Moscou. En soulignant le rôle important de la Russie et la nécessité de développer avec elle une coopération fructueuse sur les problèmes qui intéressent les deux parties, l’Otan rappelle en permanence que de profondes divergences se maintiennent avec la Russie. D. Rogozine a appelé à cet effet l’Otan de faire son choix.
Le représentant permanent de la Russie a souligné à cet effet que le sommet actuel n’a pas réservé de surprises pour Moscou. En soulignant le rôle important de la Russie et la nécessité de développer avec elle une coopération fructueuse sur les problèmes qui intéressent les deux parties, l’Otan rappelle en permanence que de profondes divergences se maintiennent avec la Russie. D. Rogozine a appelé à cet effet l’Otan de faire son choix.
