L’exposition photographique « Le Maître et Marguerite », qui a eu un grand succès à Paris, est montré à présent à Moscou. Elle présente 50 merveilleuses images du photographe de mode Jean-Daniel Lorieux, chevalier de la Légion d’honneur. Sur fond des décors naturels célèbres et reconnaissables de Moscou on peut voir Marguerite, interprétée par l’actrice française Isabelle Adjani, le Maître, incarné par l’acteur russe photogénique Vladimir Kochevoï, ainsi que Voland, dont le rôle est tenu par l’auteur du projet, son producteur et homme d’affaires Evguéni Iakovlev. Il est à notre micro.
En principe, bien des choses dans toute cette histoire se sont produites spontanément, dit Evguéni Iakovlev. Je ne peux pas dire exactement comment est venue l’idée de ce projet. Sans doute, telle a été la configuration des astres. Nous avons décidé qu’il fallait inventer quelque chose en s’inspirant d’un roman connu. Le premier auquel on a pensé était « Le Maître et Marguerite » de Mikhaïl Boulgakov.
Au début tout était conçu comme un truc commercial. En travaillant à ce projet, nous avons fini par comprendre qu’il ne fallait penser qu’à l’art, au côté artistique. L’équipe internationale de tournage comprenait 60 professionnels. Tous se sont enflammés pour ce projet. Tout se faisait facilement, comme de soi-même. On peut dire que ce n’était pas un travail, mais une création qui procurait du plaisir.
En principe, bien des choses dans toute cette histoire se sont produites spontanément, dit Evguéni Iakovlev. Je ne peux pas dire exactement comment est venue l’idée de ce projet. Sans doute, telle a été la configuration des astres. Nous avons décidé qu’il fallait inventer quelque chose en s’inspirant d’un roman connu. Le premier auquel on a pensé était « Le Maître et Marguerite » de Mikhaïl Boulgakov.
Au début tout était conçu comme un truc commercial. En travaillant à ce projet, nous avons fini par comprendre qu’il ne fallait penser qu’à l’art, au côté artistique. L’équipe internationale de tournage comprenait 60 professionnels. Tous se sont enflammés pour ce projet. Tout se faisait facilement, comme de soi-même. On peut dire que ce n’était pas un travail, mais une création qui procurait du plaisir.
L’exposition « Le Maître et Marguerite », tiré du roman éponyme, s’ouvrait à Moscou sans pompe particulière, même si les journalistes étaient nombreux et l’on voyait beaucoup de visages connus parmi les invités. L’acteur Alain Delon est venu spécialement de Paris. L’assistance évoquait l’ampleur de la cérémonie de deux jours à l’occasion de l’inauguration de l’exposition de photos à Paris – le bal, des vedettes venues de Moscou, la réception à l’ambassade de Russie en France. Dans les couloirs on suggérait que l’actrice Isabelle Adjani descendait de la reine Margot, tout comme, d’après la rumeur, Marguerite dans le roman de Boulgakov. Il est difficile de dire si c’est vrai ou non. Quoi qu’il en soit l’exposition est admirable. Chaque photo porte la marque d’une dramaturgie interne, d’une interrogation philosophique. Et c’est avant tout le mérite du grand photographe Jean-Daniel Lorieux. Notre correspondante Natalia Logvina s’est entretenue avec lui.
Merci d’avoir suivi ce reportage sur l’exposition de photos « Le Maître et Marguerite », qui a ouvert il y a quelques jours ses portes à Moscou.
Merci d’avoir suivi ce reportage sur l’exposition de photos « Le Maître et Marguerite », qui a ouvert il y a quelques jours ses portes à Moscou.
