"Les récentes discussions au parlement tchèque montrent que ce débat est loin d'être clos et qu'un compromis est toujours possible. Nous rappellerons sous ce rapport nos propositions visant à organiser le suivi des menaces balistiques du sud", a-t-il déclaré à la presse russe.
Washington envisage de déployer en Europe de l'Est des éléments de son bouclier antimissile pour parer à d'éventuelles attaques venant d'Iran ou de Corée du Nord. Il compte ainsi installer un radar en République tchèque et dix missiles intercepteurs en Pologne. Moscou, se sentant menacé, a exprimé à plusieurs reprises son hostilité envers ce projet malgré les tentatives américaines visant à rassurer la Russie. Le président russe Dmitri Medvedev n'a pas exclu le déploiement de missiles Iskander à Kaliningrad, aux frontières de la Pologne.
La solution de rechange proposée par Moscou consiste à exploiter ensemble les radars de Gabala, en Azerbaïdjan, et d'Armavir, dans le sud de la Russie.