"Nous sommes persuadés que les négociations avec les Palestiniens ne doivent pas repartir de zéro, mais qu'il faut les mener, compte tenu de toutes les ententes déjà enregistrées. Le principal est que le nouveau cabinet israélien garde la ligne en vue d'un règlement sur la base du principe de la coexistence de deux Etats et s'en tienne à la nécessité de geler la colonisation, notamment à Jérusalem-Est", a indiqué le diplomate, intervenant à une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU à New York.
Et d'ajouter que la communauté internationale devrait maintenant conférer une nouvelle impulsion au processus de paix au Proche-Orient.
"La stagnation en la matière compromet les efforts de stabilisation dans la région", a-t-il dit.
Aussi a-t-il exhorté à "renforcer le cessez-le-feu fragile dans la bande de Gaza, à le transformer en une trêve durable et concertée entre les parties pour parvenir ensuite au rétablissement du processus de paix plein format".
L'Etat hébreu a déclaré que les objectifs essentiels de son opération "Plomb durci", lancée dans la bande de Gaza le 27 décembre dernier, étaient de faire cesser les tirs de roquettes contre le territoire israélien depuis l'enclave palestinienne et de mettre un terme à la contrebande d'armes à Gaza. Cette campagne militaire s'est achevée le 18 janvier. En trois semaines d'hostilités dans la bande, on compte 1.300 tués et 5.500 blessés côté palestinien, essentiellement des civils.
"On ne doit pas admettre une réédition de la tragédie des civils à Gaza [...] Il est tout aussi nécessaire d'épargner aux Israéliens la menace permanente des tirs de roquettes dans le sud du pays. Le meilleur moyen d'y parvenir est l'application par toutes les parties de la résolution 1860 du Conseil de sécurité de l'ONU", a conclu M.Dolgov.
