La Biélorussie et la Russie discuteront et harmoniseront les mesures de la politique budgétaire pour surmonter l’influence de la crise financière mondiale. Cette question a été au centre de l’attention du collège conjoint des ministères des Finances des deux pays qui s’est réuni aujourd’hui à Minsk, capitale de Biélorussie.
Cet événement démontre la coordination étroite des efforts de Moscou et de ses partenaires de l’espace postsoviétique pour surmonter les effets de la crise globale. Il a été précédé de la rencontre des deux présidents Dmitri Medvedev et Alexandre Loukachenko, qui s’est tenue jeudi dans la résidence de campagne du chef de l’Etat russe. Il s’agit de maintenir les rythmes de coopération économique face à la crise. Cela engage l’intérêt des deux pays : la Biélorussie souffre de la baisse brutale de ses exportations et les producteurs russes souhaitent étendre leur présence sur le marché du pays voisin. C’est à ces fins que Moscou a dernièrement octroyé à Minsk un prêt de stabilisation anticrise pour 2 milliards de dollars. Cet exemple parmi d’autres montre que malgré sa propre situation économique et financière précaire la Russie aide ses partenaires à combattre les effets de la crise globale. Rappelons qu’elle fait l’apport le plus important au Fonds anticrise, créé dans le cadre de la CEI. En outre, elle examine plusieurs autres solutions ciblées pour accorder des prêts urgents à ses alliés, même à l’Ukraine, malgré leurs divergences politiques et économiques. Le paquet de l’aide globale peut atteindre 25 milliards de dollars. Il ne s’agit pas de l’argent jeté par la fenêtre, puisqu’il constitue la base du développement des Etats de l’espace postsoviétique après la crise, a déclaré à notre correspondant l’expert de Ros-business Consulting Alexandre Iakovlev.
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Cet événement démontre la coordination étroite des efforts de Moscou et de ses partenaires de l’espace postsoviétique pour surmonter les effets de la crise globale. Il a été précédé de la rencontre des deux présidents Dmitri Medvedev et Alexandre Loukachenko, qui s’est tenue jeudi dans la résidence de campagne du chef de l’Etat russe. Il s’agit de maintenir les rythmes de coopération économique face à la crise. Cela engage l’intérêt des deux pays : la Biélorussie souffre de la baisse brutale de ses exportations et les producteurs russes souhaitent étendre leur présence sur le marché du pays voisin. C’est à ces fins que Moscou a dernièrement octroyé à Minsk un prêt de stabilisation anticrise pour 2 milliards de dollars. Cet exemple parmi d’autres montre que malgré sa propre situation économique et financière précaire la Russie aide ses partenaires à combattre les effets de la crise globale. Rappelons qu’elle fait l’apport le plus important au Fonds anticrise, créé dans le cadre de la CEI. En outre, elle examine plusieurs autres solutions ciblées pour accorder des prêts urgents à ses alliés, même à l’Ukraine, malgré leurs divergences politiques et économiques. Le paquet de l’aide globale peut atteindre 25 milliards de dollars. Il ne s’agit pas de l’argent jeté par la fenêtre, puisqu’il constitue la base du développement des Etats de l’espace postsoviétique après la crise, a déclaré à notre correspondant l’expert de Ros-business Consulting Alexandre Iakovlev.
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Il me semble que le développement au sein de la CEI est assez dynamique ces derniers temps, d’autant plus sur le fond de la crise financière mondiale. De nombreux pays de l’ex Union Soviétique se rendent compte qu’il sera plus facile de combattre la crise au moyen de coopération, en tout premier lieu économique. Ils considèrent la Russie comme le noyau de la construction qui aidera à surmonter la crise économique, comme un centre d’efforts conjoints qu’il faut déployer dans ce sens. La position de la Russie est constructive : elle coopère activement avec ses voisins pour stabiliser la situation économique, a déclaré l’expert.
L’aide apportée par la Russie à ses partenaires de la CEI se traduit par les investissements qui lui donneront dans le futur des avantages politiques et économiques.
L’aide apportée par la Russie à ses partenaires de la CEI se traduit par les investissements qui lui donneront dans le futur des avantages politiques et économiques.
