La communauté internationale dresse un premier bilan de la lutte anti-piraterie au large de la Somalie. Le Conseil de Sécurité de l’ONU se réunit ce vendredi pour examiner les perspectives du règlement du conflit civil dans ce pays. Les deux problèmes sont intimement liés, constate dans son rapport le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, diffusé à la veille de la réunion.
Le Conseil de Sécurité se tient juste quelques heures après une nouvelle attaque des pirates, qui ont arraisonné dans le golfe d’Aden le cargo « Titan », appartenant à une compagnie grecque et battant le pavillon de Saint-Vincent et Grenadines. 24 membres de son équipage ont été pris en otages. En tout, selon le rapport de Ban Ki-moon environ 120 cargos ont été arraisonnés rien que l’année dernière au large de la Corne d’Afrique. Les autorités somaliennes ne parviennent pas à triompher de la piraterie à cause de la guerre civile qui déchire ce pays depuis plus de 15 ans. Le secrétaire général de l’ONU a, de même, noté que deux grandes factions – dans le nord-est du pays et dans sa partie centrale – ne le cèdent pas pour les armements et les ressources au gouvernement de la Somalie. Dans cette optique, beaucoup dépend des actions heureuses de la coalition internationale anti-piraterie, formée par l’ONU avec une participation active de la Russie. Les marins russes escortent depuis l’automne dernier des navires commerciaux de nombreux pays. Selon Vladimir Pavinski, le conseiller du centre d’information des Nations Unies, Ban Ki-moon a spécialement signalé ce moment :
Dans son rapport le secrétaire général de l’ONU a donné une évaluation positive du rôle de la Russie dans la lutte contre les pirates au large des côtes somaliennes. Il note, en particulier, la contribution des navires russes en matière de sécurisation de la situation dans cette région et de lutte anti-piraterie proprement dite.
Le Conseil de Sécurité se tient juste quelques heures après une nouvelle attaque des pirates, qui ont arraisonné dans le golfe d’Aden le cargo « Titan », appartenant à une compagnie grecque et battant le pavillon de Saint-Vincent et Grenadines. 24 membres de son équipage ont été pris en otages. En tout, selon le rapport de Ban Ki-moon environ 120 cargos ont été arraisonnés rien que l’année dernière au large de la Corne d’Afrique. Les autorités somaliennes ne parviennent pas à triompher de la piraterie à cause de la guerre civile qui déchire ce pays depuis plus de 15 ans. Le secrétaire général de l’ONU a, de même, noté que deux grandes factions – dans le nord-est du pays et dans sa partie centrale – ne le cèdent pas pour les armements et les ressources au gouvernement de la Somalie. Dans cette optique, beaucoup dépend des actions heureuses de la coalition internationale anti-piraterie, formée par l’ONU avec une participation active de la Russie. Les marins russes escortent depuis l’automne dernier des navires commerciaux de nombreux pays. Selon Vladimir Pavinski, le conseiller du centre d’information des Nations Unies, Ban Ki-moon a spécialement signalé ce moment :
Dans son rapport le secrétaire général de l’ONU a donné une évaluation positive du rôle de la Russie dans la lutte contre les pirates au large des côtes somaliennes. Il note, en particulier, la contribution des navires russes en matière de sécurisation de la situation dans cette région et de lutte anti-piraterie proprement dite.
Le problème consiste dans une meilleure coordination des actions des pays membres de la coalition anti-piraterie. D’ailleurs, comme l’a déclaré jeudi à la conférence de presse à Moscou l’ambassadeur de la Somalie en Russie, les autorités de son pays proposent à cet effet de rassembler des cargos en convois qui seront escortés par des navires de guerre jusqu’au port de destination. On s’attend à ce que cette proposition, tout comme le renforcement de la coordination des actions de la Russie, de l’UE et des Etats-Unis en vue d’enrayer le terrorisme sur la mer, soit au centre des discussions au CS de ONU ce vendredi.
