Au sommet du g20 à Londres, la Russie plaidera en faveur d’un système financier multipolaire qui prenne en considération les intérêts de toutes les économies du monde. Mikhail Marguelov, président du comité international du Conseil de la Fédération en a fait une déclaration dans une interview à la Voix de la Russie.
Rappelons que le sommet qui s’ouvrira le 2 avril à Londres est consacré aux problèmes de la crise financière et économique globale. Mikhail Marguelov estime à cet effet que la crise a objectivement mis un terme à toutes les spéculations sur la question si la Russie mérite ou non être membre du « G8 ». Le sénateur estime que ceux avaient voulu exclure la Russie de ce club international influent se sont confrontés à une nouvelle réalité : la crise a étendu le G8 au G20. Il n’est plus question si G20 est un format suffisant ou il sera étendu davantage. La crise globale, dit Marguelov, a compromis aussi les idées isolationnistes dans notre establishment politique à savoir que la Russie est la partie intégrante de l’économie globale et du système financier mondial :
Nous n’avons aucun autre propre chemin car nous dépendons désormais les uns des autres, tant au point de vue de l’économie internationale que de la division économique internationale du travail. Il importe pour nous de comprendre, à l’issue du sommet de Londres, si les autres pays industriels ont, comme nous, la conscience de ce que la mondialisation représente une grande société ouverte dans laquelle, et la crise le confirme, il ne peut pas y avoir de minorités. Tous doivent être des actionnaires égaux. Parce que c’est justement l’ancien système, avéré inefficace, qui nous a entraînés dans la crise. Au point que d’aucuns avaient plus de voix lors du règlement des problèmes financiers globaux. Alors que d’autres ont agi en se basant sur ces décisions. Dans le fond, ce système s’est finalement écroulé. La question se pose quel sera le nouveau système. Nous estimons qu’il doit être multilatéral, multipolaire et prendre en considération les intérêts de tous : tant des nouvelles économies que des anciennes comme celles des marchés émergeant et développés.
Rappelons que le sommet qui s’ouvrira le 2 avril à Londres est consacré aux problèmes de la crise financière et économique globale. Mikhail Marguelov estime à cet effet que la crise a objectivement mis un terme à toutes les spéculations sur la question si la Russie mérite ou non être membre du « G8 ». Le sénateur estime que ceux avaient voulu exclure la Russie de ce club international influent se sont confrontés à une nouvelle réalité : la crise a étendu le G8 au G20. Il n’est plus question si G20 est un format suffisant ou il sera étendu davantage. La crise globale, dit Marguelov, a compromis aussi les idées isolationnistes dans notre establishment politique à savoir que la Russie est la partie intégrante de l’économie globale et du système financier mondial :
Nous n’avons aucun autre propre chemin car nous dépendons désormais les uns des autres, tant au point de vue de l’économie internationale que de la division économique internationale du travail. Il importe pour nous de comprendre, à l’issue du sommet de Londres, si les autres pays industriels ont, comme nous, la conscience de ce que la mondialisation représente une grande société ouverte dans laquelle, et la crise le confirme, il ne peut pas y avoir de minorités. Tous doivent être des actionnaires égaux. Parce que c’est justement l’ancien système, avéré inefficace, qui nous a entraînés dans la crise. Au point que d’aucuns avaient plus de voix lors du règlement des problèmes financiers globaux. Alors que d’autres ont agi en se basant sur ces décisions. Dans le fond, ce système s’est finalement écroulé. La question se pose quel sera le nouveau système. Nous estimons qu’il doit être multilatéral, multipolaire et prendre en considération les intérêts de tous : tant des nouvelles économies que des anciennes comme celles des marchés émergeant et développés.
Mikhail Marguelov a rappelé que la Russie se prononce contre l’égoïsme financier. Le président de la Russie en a parlé à plusieurs reprises des hautes tribunes internationales. Nous, dit M. Marguelov, souhaitons comprendre à cet effet de quel coté penchera la balance : européen ou américain. Les économies nationales continueront-elles à être truffées d’argent. Ou bien le monde sortira de la crise au moyen de la restructuration de ces économies. Le sommet de Londres doit répondre. La Russie est prête pour un dialogue ouvert et honnête, a souligné le sénateur.
