"La Grande-Bretagne figure parmi les plus gros investisseurs en Russie, et dans le contexte de la crise économique et financière mondiale, les deux pays se doivent tout simplement de devenir des partenaires à 100% pour travailler la main dans la main", a souligné le diplomate britannique haut placé.
On sait qu'en marge du sommet londonien, Dmitri Medvedev rencontrera pour la première fois le président américain Barack Obama. Lors de cette rencontre bilatérale, les parties comptent passer en revue l'ensemble des litiges entre les deux pays.
Les relations entre Moscou et Londres se sont détériorés suite aux refus de la justice britanniques d'extrader vers la Russie les citoyens russes ayant obtenu l'asile politique au Royaume-Uni. Mais une vraie crise dans les relations bilatérales a éclaté suite à l'empoisonnement à Londres d'Alexandre Litvinenko, ex-officier du Service fédéral de sécurité de (FSB) de Russie, alors que l'exigence de Londres de livrer l'empoisonneur présumé Andreï Lougovoï n'a fait qu'exacerber cette crise.
Les rapports russo-britanniques se sont aggravés à l'extrême en janvier 2008 quand Moscou a décidé la fermeture des bureaux régionaux du British Council (BC) en Russie.
Les relations entre Londres et Moscou ont connu un nouveau refroidissement au lendemain de la reconnaissance russe de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. Le Royaume-Uni, qui a adopté une position très ferme à l'égard de Moscou, a proposé à maintes reprises de "punir" la Russie pour sa politique en Géorgie.
