La nécessité d’élaborer une ligne de conduite commune pour relever les nouveaux défis au Proche Orient a obligé le roi saoudien Abdallah ibn Abdel Aziz à formuler une initiative nouvelle, à savoir- réunir un sommet avec les leaders d’Egypte et de Syrie Hosni Moubarak et Bachar Assad.
Bien que les négociations d’Er-Ryad se tiennent en présence de l’émir du Koweït, le cheikh Sabah al Ahmed as-Sabah, les journalistes ont baptisé le sommet de « troïka arabe », la ligne de conduite de la communauté régionale étant définie depuis de longues années par ces trois pays. Leurs rapports n’ont pas été sans nuages au cours de ces dernières années, ce qui paralysait le processus de règlement israélo-arabe. Le plus grand handicap fut la position de la Syrie , appuyant activement les groupes islamistes radicaux –le HAMAS en Palestine et le HEZBOLLAH au Liban. Er-Ryad y voit l’influence de l’Iran, dont le soutien mine la solidarité arabe.
Cependant, les derniers événements au Proche Orient – l’intervention d’Israël dans le secteur de Gaza, la formation éventuelle d’une coalition de droite dans l’Etat hébreu et l’arrivée au pouvoir de l’administration de Barack Obama aux Etats-Unis ont actualisé la nécessité de surmonter les divergences inter arabes. Selon les informations parvenues jeudi de la capitale saoudienne, l’objectif des négociations est de rétablir la confiance et de relancer la coopération. Tout porte à croire que les leaders des trois pays cherchent un dialogue sérieux, mais s’abstiennent pour le moment de déclarations publiques, comprenant la gravité des problèmes débattus. Néanmoins, le fait de la rencontre à Er-Ryad est une démarche dans la bonne direction, a déclaré à notre correspondant l’orientaliste Vladimir Sotnikov.
C’est vraiment une très bonne chance pour les pays arabes – trouver les voies de réconciliation, élaborer une position commune avant le sommet de la Ligue arabe à Doha et la conférence sur le Proche Orient, programmée à Moscou pour la première moitié de cette année, et analyser les solutions possibles des problèmes qui préoccupent tous les pays arabes, estime Vladimir Sotnikov.
Bien que les négociations d’Er-Ryad se tiennent en présence de l’émir du Koweït, le cheikh Sabah al Ahmed as-Sabah, les journalistes ont baptisé le sommet de « troïka arabe », la ligne de conduite de la communauté régionale étant définie depuis de longues années par ces trois pays. Leurs rapports n’ont pas été sans nuages au cours de ces dernières années, ce qui paralysait le processus de règlement israélo-arabe. Le plus grand handicap fut la position de la Syrie , appuyant activement les groupes islamistes radicaux –le HAMAS en Palestine et le HEZBOLLAH au Liban. Er-Ryad y voit l’influence de l’Iran, dont le soutien mine la solidarité arabe.
Cependant, les derniers événements au Proche Orient – l’intervention d’Israël dans le secteur de Gaza, la formation éventuelle d’une coalition de droite dans l’Etat hébreu et l’arrivée au pouvoir de l’administration de Barack Obama aux Etats-Unis ont actualisé la nécessité de surmonter les divergences inter arabes. Selon les informations parvenues jeudi de la capitale saoudienne, l’objectif des négociations est de rétablir la confiance et de relancer la coopération. Tout porte à croire que les leaders des trois pays cherchent un dialogue sérieux, mais s’abstiennent pour le moment de déclarations publiques, comprenant la gravité des problèmes débattus. Néanmoins, le fait de la rencontre à Er-Ryad est une démarche dans la bonne direction, a déclaré à notre correspondant l’orientaliste Vladimir Sotnikov.
C’est vraiment une très bonne chance pour les pays arabes – trouver les voies de réconciliation, élaborer une position commune avant le sommet de la Ligue arabe à Doha et la conférence sur le Proche Orient, programmée à Moscou pour la première moitié de cette année, et analyser les solutions possibles des problèmes qui préoccupent tous les pays arabes, estime Vladimir Sotnikov.
Le Caire, Damas et Er-Ryad se rendent compte que pour régler la situation au Proche Orient il faut que les pays arabes élaborent une position solidaire, d’autant plus que la communauté mondiale juge l’initiative de paix arabe de grande actualité. Elle se base sur la reconnaissance de l’Etat d’Israël en échange de son retrait des territoires occupés, la proclamation d’une Palestine indépendante avec pour capitale Jérusalem- est et la solution des problèmes avec la Syrie et le Liban. Cela prouve une nouvelle fois qu’à condition de faire preuve de bonne volonté les Arabes sont à même de faire front commun et de surmonter les divergences intérieures.