L’opposition radicale russe organise aujourd’hui « Une journée de contestataires ». Dans le cadre de cette action, des manifestations de protestation se dérouleront dans plusieurs villes russes.
Des actions de ce genre sont organisées depuis la fin de 2006 par la coalition « Une autre Russie ». Elle regroupe différents mouvements : depuis des radicaux de gauche jusqu’à l’extrême droite. Une seule chose les unit : la contestation de la politique des autorités. Leur mot d’ordre est : « Nous avons besoin d’une autre Russie ! »
La coalition est composée de partis et unions, dont ceux de l’ex-premier ministre de Russie Mikhail Kasyanov et du champion du monde d’échecs des années précedentes Harry Kasparov. Ces structures ne bénéficient pas d’un soutien de la population. Les élections régionales et municipales qui ont eu lieu le premier dimanche de mars l’ont démontré. La droite n’a pu recueillir que quelques fractions de pour cent. Voilà pourquoi les méthodes de son activité publique sont assez spécifiques, croit le politologue Gleb Pavlovski.
Des actions de ce genre sont organisées depuis la fin de 2006 par la coalition « Une autre Russie ». Elle regroupe différents mouvements : depuis des radicaux de gauche jusqu’à l’extrême droite. Une seule chose les unit : la contestation de la politique des autorités. Leur mot d’ordre est : « Nous avons besoin d’une autre Russie ! »
La coalition est composée de partis et unions, dont ceux de l’ex-premier ministre de Russie Mikhail Kasyanov et du champion du monde d’échecs des années précedentes Harry Kasparov. Ces structures ne bénéficient pas d’un soutien de la population. Les élections régionales et municipales qui ont eu lieu le premier dimanche de mars l’ont démontré. La droite n’a pu recueillir que quelques fractions de pour cent. Voilà pourquoi les méthodes de son activité publique sont assez spécifiques, croit le politologue Gleb Pavlovski.
Les « contestataires » n’ont qu’un objectif : il leur faut des actions publiques pour provoquer les autorités à la lutte contre eux. Donc, si les autorités ne font pas attention à leurs actions, ils inventent d’autres formes de protestation. Au lieu de « Marches de contestataires », ils organisent maintenant « Des journées de contestatiares ». Leur problème est que l’état ne les prend pas au sérieux, croit le politologue.
Chaque parti et union, membre de coalition, agit seul : ils sont désunis. Leur inimitié a pour base une déception à l’égard de leurs anciens alliés et des ambitions personnelles. Par exemple, les partisans de Harry Kasparov ont fini de manifester le 31 janvier. Leur meeting s’est terminé par des actes de délinquance qui n’ont rien à voir avec la politique. Il y a eu des scandales, des corps-à-corps, des provocations. Les contestataires se sont montrés incapables de formuler leurs exigences et leurs propositions.
Jeudi, les contestataires ont l’intention de se réunir dans une des stations du métro pour se diriger ensuite vers le lieu de l’action. Le ministère de l’Intérieur s’est déclaré prêt à assurer l’ordre pendant les Journées de contestataires. Tout ce que la loi permet de faire est autorisé. Les violations de l’ordre public seront sanctionnées, a prévenu le vice-ministre de l’Intérieur Mikhail Soukhodolski.
Chaque parti et union, membre de coalition, agit seul : ils sont désunis. Leur inimitié a pour base une déception à l’égard de leurs anciens alliés et des ambitions personnelles. Par exemple, les partisans de Harry Kasparov ont fini de manifester le 31 janvier. Leur meeting s’est terminé par des actes de délinquance qui n’ont rien à voir avec la politique. Il y a eu des scandales, des corps-à-corps, des provocations. Les contestataires se sont montrés incapables de formuler leurs exigences et leurs propositions.
Jeudi, les contestataires ont l’intention de se réunir dans une des stations du métro pour se diriger ensuite vers le lieu de l’action. Le ministère de l’Intérieur s’est déclaré prêt à assurer l’ordre pendant les Journées de contestataires. Tout ce que la loi permet de faire est autorisé. Les violations de l’ordre public seront sanctionnées, a prévenu le vice-ministre de l’Intérieur Mikhail Soukhodolski.
