Dans le même temps, les pays de l'OTSC sont disposés à aider l'OTAN dans son opération antiterroriste en Afghanistan, encore qu'il ne s'agisse pas seulement d'un soutien logistique, mais aussi de la lutte contre les trafiquants de drogue, de l'aide à l'organisation de l'armée nationale afghane et à la mise en place d'organes du pouvoir dans ce pays, ainsi que de l'assistance juridique, mais "sans y introduire d'unités militaires", a indiqué M.Bordiouja devant les journalistes.
Selon le secrétaire général de l'OTSC, il est impossible de résoudre le problème de la sécurité en Afghanistan sans le concours du Pakistan voisin.
Pourtant, il ne juge pas utile de négocier avec les talibans.
"Je ne pense pas qu'il soit bon de permettre aux talibans de s'emparer de nouveau du pouvoir en Afghanistan, comme ce fut le cas dans les années 1990", a dit M.Bordiouja.
Et d'ajouter que si cela se produisait, à quoi auront alors servi les sacrifices du contingent otanien et les injections financières de l'Occident en Afghanistan.