"Des dizaines de milliers de réfugiés soudanais peuvent rester sans produits alimentaires, sans aide médicale, voire sans abri" après que le président el-Béchir a sommé plusieurs organisations humanitaires occidentales de quitter le pays en réaction à la décision de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye de lancer un mandat d'arrêt contre lui, a indiqué M.Marguelov, président du comité international du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).
"On peut perdre le contrôle de la situation dans le pays" si on ne tient pas compte de l'aspect humanitaire du problème soudanais. "Cela donne de nouveaux arguments aux partisans de la politique de la force et peut provoquer une nouvelle confrontation ouverte", à son avis.
"Nous ne souhaitons pas combler le vide créé par le départ des organisations occidentales, mais seulement éviter une catastrophe humanitaire", a conclu M.Marguelov.