Courrier des lecteurs JR, 2009-03-09 09:40

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Deux choses caractérisent la crise dans les pays riches. La première, c'est l'énorme capacité des individus de réduire leur consommation sans se priver de l'essentiel, du moment que le budget des ménages représente bien plus que le minimum vital. Cela nous apprend que les structures de production créées pour servir l'hyperconsommation sont fragiles, risquées, bien plus que celles destinées à satisfaire les besoins de base. La seconde est le peu de cas qui est fait des énormes volumes de capitaux privés qui sont actuellement en stand-by. Une économie libre, fondée sur l'engagement du capital dans la production de biens et services,  devrait offrir elle-même des véhicules d'investissement suffisamment séduisants pour attirer les capitaux privés.

Au lieu d'encourager cela, les Etats occidentaux viennent au contraire interférer dans la libre économie, en prétendant se substituer aux investisseurs privés. L'Etat n'ayant ni la finesse d'analyse des potentiels, ni la finesse d'évaluation des risques que l'on trouve dans le secteur privé, les capitaux étatiques vont s'orienter exactement là où les investisseurs privés  n'iraient jamais les placer, retardant d'autant l'indispensable assainissement socio-économique.

Seul élément positif : M. Obama ne ment pas lorsqu'il déclare qu'il va réduire le déficit des USA de moitié. Il suffit pour cela de cesser de dépenser des centaines de milliards dans des engagements militaires absurdes. Car la guerre n'enrichit personne : seule la reconstruction de la paix a cet effet. Les canons nazis et ceux de la riposte nécessaire ont appauvri le monde. Ensuite, si celui-ci s'est enrichi, c'est en se reconstruisant.

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