ABM: la Russie disposée à examiner les initiatives américaines (porte-parole de Poutine)

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La correction des projets US de déploiement d'éléments du système ABM en Europe ou d'autres alternatives de Washington seraient un bon signal pour la Russie, disposée à discuter de l'action commune face aux menaces actuelles, a déclaré vendredi Dmitri Peskov, porte-parole du premier ministre russe.
MOSCOU, 6 mars - RIA Novosti. La correction des projets US de déploiement d'éléments du système ABM en Europe ou d'autres alternatives de Washington seraient un bon signal pour la Russie, disposée à discuter de l'action commune face aux menaces actuelles, a déclaré vendredi Dmitri Peskov, porte-parole du premier ministre russe.

"Si le plan initial des Etats-Unis visant à déployer ce bouclier en Europe est revu d'une manière ou d'une autre ou si nous recevons effectivement des propositions alternatives concrètes de Washington tenant compte des intérêts de Moscou, ce sera pour nous un bon signal, car c'est justement ce que nous prônions depuis le début", a indiqué M.Peskov dans une interview à la radio Voix de la Russie.

Washington envisage de déployer en Europe de l'Est des éléments de son bouclier antimissile pour parer à d'éventuelles attaques venant d'Iran ou de Corée du Nord. Il compte ainsi installer un radar en République tchèque et dix missiles intercepteurs en Pologne. Moscou, se sentant menacé, a exprimé à plusieurs reprises son hostilité envers ce projet malgré les tentatives américaines visant à rassurer la Russie. Le président russe Dmitri Medvedev n'a pas exclu le déploiement de missiles Iskander à Kaliningrad, aux frontières de la Pologne.

L'administration du nouveau président américain Barack Obama entreprend des mesures pour surmonter les divergences avec Moscou sur l'ABM. Début mars, le secrétaire américain à la Défense Robert Gates a notamment déclaré que les Etats-Unis étaient prêts au dialogue avec la Russie aussi bien sur le programme nucléaire iranien que sur le dossier ABM. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a souligné, pour sa part, que le bouclier antimissile américain en Europe orientale n'était pas dirigé contre la Russie, Washington invitant Moscou à se joindre à son déploiement.

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