Selon M. MacKay, deux chasseurs F-18 canadiens ont décollé le 18 février dernier pour signifier au bombardier stratégique russe de faire demi-tour à son approche de la frontière aérienne du Canada. Le ministre a estimé que le rapprochement du bombardier russe de la frontière canadienne moins de 24 heures avant la visite à Ottawa du président américain Barack Obama, le 19 février, n'était qu'une "coïncidence désagréable".
"Les déclarations du ministre canadien de la Défense sur les vols de notre aviation stratégique sont parfaitement incompréhensibles... Le Tu-160 accomplissait sa mission dans le respect des règles internationales,
dans le cadre d'une patrouille aérienne. Ce vol était prévu et l'équipage a agi dans le strict cadre des règles internationales. Les pays à proximité desquels passait l'itinéraire en avaient été avertis, comme il se devait. Les avions n'ont pas violé l'espace aérien d'autres pays. Aussi les déclarations du ministère canarien de la Défense ne peuvent que rendre perplexe et ressemblent plutôt à une mauvaise plaisanterie", a dit un porte-parole du gouvernement russe.