L'objectif de ce déplacement à Minsk des ombudsmans de quatre pays membres de l'Union européenne (UE) est "d'étudier sur le terrain la situation politique intérieure après les signaux positifs de l'année dernière - la libération de détenus politiques et la tenue de législatives" en Biélorussie.
"Nous saluons les dernières démarches dans la voie des réformes démocratiques. Mais elles doivent être suivies d'authentiques réformes à long terme, comprenant, entre autres, le dialogue avec l'opposition et la société civile", a déclaré M.Nooke, cité par la diplomatie allemande.
Et de rappeler qu'en mars prochain, les ministres des Affaires étrangères des 27 discuteraient d'une levée plus large des sanctions contre la Biélorussie.
"Réformes démocratiques et respect des droits de l'homme en Biélorussie sont des conditions sine qua non de la levée définitive des sanctions contre ce pays", a indiqué un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères.
En 2006, l'Union européenne a interdit d'entrée sur son territoire le président Alexandre Loukachenko et une trentaine d'autres responsables biélorusses et a gelé leurs avoirs bancaires. Elle a promis de revoir ces sanctions si les autorités biélorusses remettent en liberté tous les prisonniers politiques et organisent les élections législatives de septembre prochain en conformité avec les normes internationales.
En octobre 2008, suite à la libération de certains prisonniers politiques et la tenue de législatives en Biélorussie, l'Union européenne a suspendu pour six mois ses sanctions à l'encontre des autorités biélorusses.