Les Vingt-Sept envisageaient plus tôt de débloquer 250 millions d'euros, rappelle le quotidien Sabah.
Evalué à 7,3 milliards de dollars, le projet Nabucco représente un prolongement du gazoduc Bakou-Tbilissi-Erzerum. Il doit permettre de transporter 20 à 30 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an à partir de 2014.
Les négociations sur la construction de Nabucco, qui achoppent sur les garanties de remplissage du gazoduc, se poursuivent depuis plusieurs années, mais elles se sont intensifiées début 2009 en raison du conflit gazier russo-ukrainien.
Parmi les fournisseurs potentiels de gaz naturel pour Nabucco, on cite l'Azerbaïdjan, l'Iran, le Turkménistan et l'Irak. L'idée de remplir le gazoduc avec du gaz irakien est activement promue par les Etats-Unis.
A la mi-février, les médias turcs annonçaient que la Banque mondiale était prête à subventionner les travaux de construction en cas de compromis entre la Turquie et l'UE. La Turquie souhaite obtenir 15% du gaz transporté par le pipeline au grand dam de Bruxelles.
Le prochain sommet des pays participant au projet Nabucco doit avoir lieu en mai prochain à Prague sous les auspices de la présidence tchèque de l'UE.